"Ce que j'adore dans mon métier, c'est de voir des machines fonctionner en parfaite autonomie grâce aux solutions que j'ai développées. Cela demande rigueur, créativité et une grande capacité à résoudre des problèmes." - Jean-Paul, ingénieur automatique.
Analyse, Compétences techniques, Gestion de projet, Ingénierie et innovation, Résolution de problèmes Autonomie, Compétences techniques, Déterminé·e, Gestion de projet, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur et précision
BAC+2
L'Ingénieur·e Automatique joue un rôle clé dans le développement de systèmes automatisés et de technologies de contrôle avancé. Ces systèmes sont utilisés pour gérer et optimiser des processus complexes dans divers secteurs comme l'industrie, les transports, l’énergie ou encore la robotique. Le métier consiste à concevoir, programmer, tester et améliorer des systèmes de contrôle capables de gérer de manière autonome des machines, des chaînes de production ou des infrastructures.
Si vous êtes en quête d’orientation professionnelle, le métier d'Ingénieur·e Automatique offre de nombreuses perspectives dans un monde de plus en plus tourné vers la digitalisation et l'automatisation des processus industriels. Ce métier est particulièrement important aujourd’hui en raison des besoins croissants d'optimisation énergétique, de production à grande échelle, et de transition vers l'industrie 4.0.
Missions principales
En tant qu'Ingénieur·e Automatique, voici quelques-unes des principales missions que vous serez amené·e à accomplir :
Conception de systèmes de contrôle : développer des systèmes permettant d'automatiser des processus industriels, souvent en intégrant des capteurs, des actionneurs, et des systèmes de communication. Programmation d'automates : rédiger des programmes pour des automates industriels (PLC, DCS) en vue de gérer des machines ou des installations complexes. Optimisation des systèmes existants : identifier des pistes pour améliorer les systèmes d’automatisation en termes de performance, de sécurité et d'efficacité énergétique. Test et validation : effectuer des tests en conditions réelles sur les systèmes automatisés pour garantir leur fiabilité et leur conformité aux normes. Maintenance préventive et curative : anticiper et résoudre les dysfonctionnements pour assurer la continuité des processus automatisés. Veille technologique : se tenir informé·e des dernières innovations en matière d'automatisation et intégrer de nouvelles technologies aux systèmes existants (intelligence artificielle, IoT, etc.).
Environnement de travail
Les ingénieur·e·s automatique travaillent dans divers environnements où leur expertise est essentielle :
Types d'entreprises : Industries manufacturières, entreprises technologiques, entreprises de robotique, entreprises d’électronique, sociétés de conseil en automatisation. Lieu de travail : Usines, bureaux d'études, centres de recherche, sites de production. Horaires de travail : Horaires réguliers, mais des dépassements peuvent être nécessaires lors de la mise en place de nouveaux systèmes ou de dépannages urgents.
"Travailler dans l’automatisation, c’est contribuer à rendre l’industrie plus efficace et plus intelligente. Je suis fière de participer à cette révolution technologique." - Sophia, ingénieure en systèmes automatisés.
Formation Ingénieur.e Automatique
Pour devenir ingénieur·e automatique, plusieurs parcours de formation sont possibles :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d'ingénieur en automatique et systèmes : Formation axée sur la conception, la modélisation et la commande des systèmes automatisés. Niveau requis : Bac +2 (classe préparatoire, BUT, BTS) ou Bac +3. Niveau obtenu : Diplôme d'ingénieur (Bac +5). Types d'établissements : Écoles d'ingénieurs spécialisées en automatique, systèmes de contrôle ou en génie électrique. Formation en alternance : Possible.
Niveau Bac +6 :
Mastère spécialisé en automatisation des systèmes industriels : Formation complémentaire approfondissant les compétences en gestion et optimisation des processus automatisés. Niveau requis : Bac +5. Niveau obtenu : Mastère spécialisé (Bac +6). Types d'établissements : Grandes écoles d’ingénieurs. Formation en alternance : Possible.
Pour exceller dans ce métier, plusieurs compétences sont nécessaires :
Maîtrise des systèmes de contrôle : connaissance des techniques de contrôle-commande et des automates programmables. Compétences en programmation : maîtrise des langages de programmation pour automates (ex. : Ladder, Grafcet, ST, etc.) et des logiciels de supervision (SCADA). Connaissance des capteurs et actionneurs : savoir intégrer et gérer les interactions entre les composants d’un système automatisé. Capacité à résoudre des problèmes : être capable d’analyser des dysfonctionnements complexes et de proposer des solutions innovantes. Gestion de projet : savoir coordonner des projets d'automatisation impliquant plusieurs équipes, avec des délais et des contraintes budgétaires. Sens de la communication : aptitude à expliquer des concepts techniques aux non-spécialistes et à collaborer avec différents services (maintenance, production, qualité).
Les opportunités d'évolution pour un·e ingénieur·e automatique incluent :
Responsable de production automatisée : Superviser l'ensemble des systèmes automatisés au sein d'une entreprise. Directeur·trice technique : Gérer les équipes de production, de maintenance et de R&D dans l'optimisation des systèmes automatisés. Consultant·e en automatisation : Accompagner diverses entreprises dans l’optimisation de leurs systèmes industriels automatisés. Directeur·trice de site industriel : Prendre en charge la gestion complète d'un site de production automatisé.
La rémunération d'un·e ingénieur·e automatique varie en fonction de son expérience et de l'entreprise :
Débutant·e : 35 000 € à 45 000 € brut par an.
Confirmé·e : 45 000 € à 60 000 € brut par an.
Expérimenté·e : 60 000 € à 80 000 € brut par an, voire plus dans certains secteurs de pointe.
Automaticien / Automaticienne chef de projet
Automaticien / Automaticienne d'études et conception