"Mon métier consiste à concevoir des robots qui interviennent à distance dans des environnements extrêmes. Le défi est de rendre leur manipulation aussi intuitive que possible pour les opérateurs, tout en assurant un haut niveau de sécurité." - Nicolas, ingénieur en télérobotique.
Gestion de projet, Ingénierie et innovation, Mathématiques et physique, Programmation, Résolution de problèmes Autonomie, Compétences techniques, Déterminé·e, Ingénierie, Maîtrise de l'anglais, Rigueur et précision, Technologie
BAC+2
L’ingénieur·e en télérobotique est un·e spécialiste des systèmes robotisés contrôlés à distance, souvent dans des environnements complexes ou dangereux où l’intervention humaine directe est impossible ou risquée. Ces systèmes sont utilisés dans des secteurs variés comme l’industrie nucléaire, la médecine (chirurgie assistée par robot), ou encore les opérations spatiales et sous-marines. Le travail consiste à développer des solutions permettant aux opérateurs de contrôler, en temps réel et avec une grande précision, des robots situés à distance.
Si vous êtes en quête d'orientation professionnelle, ce métier est au carrefour de plusieurs disciplines de pointe, incluant la robotique, l’automatisation, la télécommunication, et les systèmes embarqués. La télérobotique est un secteur en pleine expansion grâce aux avancées technologiques en matière de connectivité, de capteurs et de contrôle à distance.
Missions principales
Voici quelques-unes des principales missions d'un·e ingénieur·e en télérobotique :
Conception de systèmes robotisés télécommandés : Concevoir des robots pouvant être contrôlés à distance avec précision pour intervenir dans des environnements dangereux ou difficilement accessibles. Développement d’interfaces utilisateur : Concevoir et optimiser les interfaces permettant aux opérateurs de manipuler les robots à distance en assurant une grande réactivité et un retour d'information en temps réel (haptique, retour visuel, etc.). Télécommunication : Intégrer des systèmes de communication fiables (réseaux, satellites) permettant le contrôle des robots sur de longues distances. Test et validation : Tester et valider les systèmes robotisés dans des environnements réels et simulés pour s'assurer qu'ils fonctionnent en toute sécurité et de manière optimale. Assistance technique : Fournir une assistance technique lors de l’utilisation des robots sur le terrain et optimiser leur efficacité en temps réel.
Environnement de travail
Les ingénieur·e·s en télérobotique évoluent dans des secteurs où l'intervention à distance est cruciale :
Types d'entreprises : Industrie nucléaire, industrie spatiale, industrie médicale (chirurgie robotisée), industrie pétrolière et gazière, secteur de la défense, laboratoires de recherche. Lieu de travail : Bureaux d'études, centres de recherche, laboratoires spécialisés, sites industriels, plateformes d'intervention. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes d’intervention sur le terrain pour l'implémentation et la supervision des systèmes.
"Je travaille principalement sur des systèmes robotiques utilisés dans l'industrie pétrolière, où les interventions manuelles sont trop dangereuses. C'est un domaine fascinant qui combine de la robotique, de l’automatisation, et des télécommunications." - Christelle, ingénieure en télérobotique.
Formation Ingénieur.e en Télérobotique
Pour devenir ingénieur·e en télérobotique, plusieurs parcours de formation sont possibles :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en robotique ou systèmes embarqués : Formation couvrant la robotique, l’automatisation, les systèmes de contrôle et les télécommunications. Niveau requis : Bac +2 (classe préparatoire, BUT, BTS) ou Bac +3. Niveau obtenu : Diplôme d’ingénieur (Bac +5). Types d'établissements : Écoles d’ingénieurs spécialisées en robotique, systèmes embarqués ou télécommunications. Formation en alternance : Possible.
Niveau Bac +6 :
Mastère spécialisé en systèmes robotisés et télécommunication : Formation complémentaire pour se spécialiser dans les systèmes de télécommande robotisés. Niveau requis : Bac +5. Niveau obtenu : Mastère spécialisé (Bac +6). Types d'établissements : Grandes écoles d’ingénieurs, universités. Formation en alternance : Possible.
Pour excercer dans ce domaine, les compétences suivantes sont indispensables :
Robotique : Solide compréhension des systèmes robotisés, de leurs mécanismes et de leur contrôle. Automatique et contrôle des systèmes : Maîtrise des techniques de commande et de régulation des systèmes automatisés. Télécommunication : Connaissances en systèmes de transmission de données (réseaux, systèmes satellites, etc.). Interfaces homme-machine : Conception d’interfaces permettant aux humains de contrôler des systèmes robotisés avec précision. Capacités analytiques: Capacité à résoudre des problèmes complexes liés à l'optimisation des systèmes de télérobotique.
Les perspectives d'évolution pour un·e ingénieur·e en télérobotique incluent :
Chef·fe de projet robotique : Coordonner et diriger des projets de télérobotique complexes pour divers secteurs industriels. Directeur·trice technique : Superviser les équipes de développement et la stratégie technologique dans le domaine de la télérobotique. Consultant·e en robotique et systèmes embarqués : Accompagner les entreprises dans l'intégration de solutions robotisées et télécommandées. Chercheur·euse en robotique avancée : Mener des recherches sur de nouvelles applications et technologies dans le domaine de la télérobotique.
La rémunération d'un·e ingénieur·e en télérobotique varie selon l’expérience et l’industrie :
Débutant·e : 40 000 € à 50 000 € brut par an.
Confirmé·e : 50 000 € à 65 000 € brut par an.
Expérimenté·e : 65 000 € à 85 000 € brut par an, voire plus dans les secteurs technologiques de pointe.