"Je travaille sur des projets d’automatisation pour l'industrie automobile. Chaque jour, je dois relever de nouveaux défis, qu'il s'agisse de la modélisation ou de la gestion des équipes, mais c’est ce qui rend ce métier passionnant." - Théo, ingénieur en mécatronique.
Analyse, Compétences techniques, Ingénierie et innovation, Innovation, Mathématiques et physique Autonomie, Compétences techniques, Déterminé·e, Gestion de projet, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur et précision
BAC+2
L'ingénieur·e en mécatronique est au croisement de plusieurs disciplines : la mécanique, l’électronique, l’informatique et l’automatisation. Ce métier consiste à concevoir et développer des systèmes complexes qui intègrent ces différentes technologies, avec des applications variées allant de la robotique à l'automobile, en passant par les appareils électroménagers et les équipements médicaux. L'objectif est d'optimiser les performances des produits tout en réduisant les coûts et en augmentant leur fiabilité.
Si vous êtes en quête d'orientation professionnelle, ce métier offre des perspectives d'avenir passionnantes, notamment dans des secteurs où l'automatisation et l'intelligence artificielle sont en plein essor. L'ingénieur·e en mécatronique est un acteur clé pour répondre aux défis actuels de l'industrie, tels que la transition énergétique, l'automatisation des processus et la réduction de l'empreinte carbone.
Missions principales
En tant qu'ingénieur·e en mécatronique, vos principales missions sont :
Conception de systèmes mécatroniques : Élaborer des systèmes combinant électronique, mécanique et logiciels pour des applications variées. Modélisation et simulation : Utiliser des logiciels de simulation pour tester et valider les systèmes avant leur mise en production. Automatisation : Intégrer des technologies robotiques ou automatiques dans les produits industriels. Maintenance des systèmes : Participer à la maintenance préventive et corrective des systèmes mécatroniques pour garantir leur bon fonctionnement. Gestion de projet : Coordonner des équipes multidisciplinaires (électroniciens, mécaniciens, automaticiens) sur des projets de développement. Suivi technologique : Rester à la pointe des dernières avancées technologiques pour intégrer les innovations aux nouveaux produits.
Environnement de travail
L'ingénieur·e en mécatronique travaille dans des environnements techniques où l'innovation et la précision sont essentielles.
Types d'entreprises : Industries automobiles, aérospatiales, robotique, électronique, cabinets d'ingénierie. Lieu de travail : Bureaux d'études, usines, laboratoires de recherche et développement. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes plus intensives lors des phases de test ou de mise en service des systèmes.
"Travailler en mécatronique, c’est être au cœur de l’innovation technologique. J’adore concevoir des systèmes qui allient électronique, mécanique et informatique, et les voir se concrétiser dans des applications pratiques." - Lauren, ingénieure en mécatronique.
Formation Ingénieur.e en Mécatronique
Pour devenir ingénieur·e en mécatronique, plusieurs parcours de formation sont possibles :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d'ingénieur en mécatronique : Formation spécialisée dans les systèmes mécatroniques, automatisation et robotique. Niveau requis : Bac +2 (classe préparatoire, BUT, BTS) ou Bac +3. Niveau obtenu : Diplôme d'ingénieur (Bac +5). Types d'établissements : Écoles d'ingénieurs spécialisées en mécatronique, robotique, électronique. Formation en alternance : Possible.
Niveau Bac +6 :
Mastère spécialisé en mécatronique et robotique : Formation complémentaire pour se spécialiser dans des domaines avancés de la mécatronique et de l’intelligence artificielle. Niveau requis : Bac +5. Niveau obtenu : Mastère spécialisé (Bac +6). Types d'établissements : Grandes écoles d’ingénieurs, universités technologiques. Formation en alternance : Possible.
Pour exceller en tant qu'ingénieur·e en mécatronique, plusieurs compétences sont essentielles :
Compétences techniques : Maîtrise des principes de la mécanique, de l’électronique, de l’automatique et de l'informatique industrielle. Connaissance des outils de simulation : Utilisation des logiciels de CAO/FAO (Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur), de simulation et de modélisation. Capacités analytiques: Capacité à analyser des données complexes pour optimiser les performances des systèmes. Compétences en gestion de projet : Planification, coordination et gestion des ressources dans un cadre multidisciplinaire. Curiosité technologique : Volonté de se tenir informé des avancées dans les domaines concernés (robotique, électronique, IA, etc.). Rigueur : Attention aux détails et respect des normes de sécurité et de qualité.
Les perspectives d'évolution pour un·e ingénieur·e en mécatronique sont nombreuses :
Responsable de projets mécatroniques : Gérer des projets de conception et de développement de systèmes automatisés. Directeur·trice R&D : Superviser des équipes de recherche pour développer des innovations dans le domaine de la mécatronique. Consultant·e en mécatronique : Accompagner les entreprises dans l’intégration de solutions mécatroniques à leurs produits. Ingénieur·e expert en robotique : Se spécialiser dans les systèmes robotiques avancés pour des secteurs spécifiques.
La rémunération d'un·e ingénieur·e en mécatronique varie en fonction de l'expérience et de l'entreprise :
Débutant·e : 35 000 € à 45 000 € brut par an.
Confirmé·e : 45 000 € à 60 000 € brut par an.
Expérimenté·e : 60 000 € à 80 000 € brut par an, voire plus pour les postes de direction.
Technicien / Technicienne d'études en systèmes mécaniques automatisés
Technicien / Technicienne d'études en automatisme
Technicien / Technicienne en robotique
Technicien / Technicienne en conception de systèmes automatisés
Intégrateur / Intégratrice en informatique industrielle