William, 38 ans, Chef de projet en ingénierie aérospatiale :
"J'encadre des équipes pluridisciplinaires pour améliorer l'efficacité des moteurs d'avions. Ce secteur est en pleine transformation avec l'objectif de réduire l'empreinte carbone, et c'est passionnant de contribuer à cette transition."
Exploration spatiale, Ingénierie de l’espace, Mécanique et propulsion, Modélisation et simulation, Technologies avancées Coordination interdisciplinaire, Esprit critique et analytique, Esprit d'innovation, Gestion de projet, Ingénierie, Travail sous pression
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L’ingénieur·e aérospatial conçoit, développe et optimise des technologies pour l'aéronautique et le spatial. Son rôle couvre un large éventail d’activités : il ou elle peut travailler sur des avions commerciaux, des engins spatiaux, des satellites, et même des missions interplanétaires. Ce métier nécessite une expertise en aérodynamique, propulsion, électronique, et matériaux avancés pour répondre aux exigences des environnements extrêmes tels que l'atmosphère ou l'espace.
Les défis technologiques sont immenses : il faut concevoir des structures légères mais résistantes, gérer des conditions extrêmes de température et de radiation dans l'espace, ou encore optimiser l'efficacité énergétique des moteurs d'avions. Aujourd'hui, le secteur aérospatial joue également un rôle clé dans la réduction de l'empreinte carbone, grâce au développement de technologies plus écologiques pour l’aviation et aux systèmes de propulsion innovants pour les missions spatiales.
L’avenir du métier d’ingénieur·e aérospatial est marqué par l'émergence de nouveaux programmes spatiaux, tels que les missions vers Mars ou le développement de vols commerciaux dans l’espace. Si vous êtes passionné·e par l’innovation, les sciences physiques et les technologies de pointe, ce métier offre une infinité de défis techniques.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e aérospatial incluent :
Conception et développement d'aéronefs et engins spatiaux : Utiliser des technologies avancées pour concevoir des structures capables de résister aux environnements aériens et spatiaux. Tests en laboratoire et simulations : Tester les prototypes en conditions extrêmes, réaliser des simulations numériques pour vérifier la résistance des matériaux et la performance des systèmes. Recherche et innovation technologique : Proposer des solutions innovantes pour améliorer l'efficacité énergétique des moteurs, développer des systèmes de propulsion à faible émission, ou concevoir des structures légères mais résistantes. Gestion de projets complexes : Coordonner les équipes techniques, suivre l’avancement des projets, et assurer le respect des normes de sécurité et des délais. Veille scientifique et technologique : Se tenir informé·e des dernières innovations en matière d'aérodynamique, d'intelligence artificielle, et de matériaux composites.
Environnement de travail
L’ingénieur·e aérospatial évolue dans divers environnements, allant des bureaux d’études aux laboratoires de recherche, avec des interventions sur des sites de production ou des centres de tests.
Types d'entreprises : Industries aéronautiques et spatiales (Airbus, Thales, Safran, ArianeGroup), agences spatiales (CNES), entreprises de défense. Lieu de travail : Bureaux d'études, laboratoires de recherche, centres de contrôle spatial, usines de production. Horaires de travail : Horaires réguliers, mais peuvent varier lors des phases critiques d’un projet.
Pauline, 43 ans, Ingénieure Aérospatial :
"Je travaille principalement sur la conception de satellites et la simulation de leur comportement en orbite. C'est un travail complexe mais très gratifiant, surtout lorsque je vois nos projets se concrétiser dans l'espace."
Formation Ingénieur.e Aérospatial
Pour devenir ingénieur·e aérospatial, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d'ingénieur en aérospatiale
Diplôme reconnu couvrant des domaines comme l’aérodynamique, la propulsion et la conception des structures aéronautiques et spatiales. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, École Centrale Paris, Polytechnique, ENAC (École Nationale de l'Aviation Civile). Formation en alternance : Possible
Master en sciences de l’ingénieur spécialisé en aéronautique et spatial Spécialisation dans la gestion des systèmes complexes aéronautiques et spatiaux. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université Paris-Saclay, Université de Toulouse, CentraleSupélec Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Connaissance approfondie en systèmes de propulsion et aérodynamique : Savoir optimiser les moteurs à réaction ou les systèmes de propulsion spatiale. Expertise en simulation numérique : Maîtrise des outils logiciels pour simuler le comportement des structures et anticiper les contraintes physiques. Connaissances en matériaux avancés : Travailler avec des matériaux légers et résistants, adaptés aux conditions de vol extrêmes ou à l’espace. Gestion de projet multidisciplinaire : Coordonner des équipes pluridisciplinaires dans le cadre de projets complexes. Rigueur scientifique : Capacité à appliquer des méthodes scientifiques strictes dans l'analyse, la conception et les tests des systèmes aérospatiaux.
Un·e ingénieur·e aérospatial peut évoluer vers des postes à responsabilités tels que :
Chef de projet aérospatial : Responsable de la coordination de projets techniques dans l'aéronautique ou le spatial. Directeur·trice de la recherche et développement : Supervise les projets d'innovation pour répondre aux enjeux technologiques et environnementaux du secteur. Consultant·e en ingénierie aérospatiale : Apporte une expertise technique à des agences spatiales ou des entreprises privées. Directeur·trice technique : Supervise toutes les opérations techniques au sein d'une organisation spécialisée.
La rémunération d’un·e ingénieur·e aérospatial dépend de l'expérience et du secteur d'activité.
Débutant : 40 000 € à 50 000 € brut par an Confirmé : 50 000 € à 70 000 € brut par an Expérimenté : 70 000 € à 100 000 € brut par an
Architecte spatial / spatiale en études, recherche et développement
Chargé / Chargée d'études projets industriels
Chef de programme d'essais en études et développement en industrie
Chef de projet études industrielles
Chef de projet recherche et développement en industrie
Directeur / Directrice de recherche-développement en industrie
Expert / Experte technologie en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'essais en études et développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'études-recherche-développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure de recherche procédés en industrie
Ingénieur / Ingénieure de bureau d'études en industrie
Ingénieur / Ingénieure en aérospatiale en industrie
Ingénieur / Ingénieure en composants électroniques en industrie
Ingénieur / Ingénieure en électronique grand public en industrie
Ingénieur / Ingénieure en innovations technologiques
Ingénieur / Ingénieure en matériaux en industrie
Ingénieur / Ingénieure en micro-électronique en industrie
Ingénieur / Ingénieure en nanotechnologie en industrie
Ingénieur / Ingénieure en veille technologique en industrie
Responsable de projet recherche et développement
Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux
Ingénieur.e en Avionique Spatiale
Ingénieur.e en Systèmes de Lancement
Ingénieur.e Spatial
Ingénieur.e en instrumentation spatiale
Ingénieur.e en propulsion spatiale
Ingénieur.e en structures spatiales
Ingénieur.e en avionique spatiale
Ingénieur.e en systèmes spatiaux
Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux
Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux
Ingénieur.e en conception de missions spatiales
Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace
Ingénieur.e en instrumentation scientifique
Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace
Ingénieur.e en analyse de données spatiales
Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées