Carole, 40 ans, Responsable des Projets en Géophysique Planétaire :
"Je supervise des équipes qui développent des instruments pour analyser la composition des sols et des atmosphères des planètes. La complexité des projets et les découvertes que nous faisons sont toujours passionnantes."
Exploration spatiale, Ingénierie de l’espace, Modélisation et simulation, Rigueur scientifique et analyse, Sciences de la Terre, Technologies avancées Coordination interdisciplinaire, Esprit critique et analytique, Gestion du stress, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L'ingénieur·e en planétologie est spécialisé·e dans l’étude des planètes, des satellites naturels, et d’autres corps célestes tels que les astéroïdes et les comètes. Il ou elle conçoit et développe des instruments et des systèmes pour étudier ces objets depuis l’espace ou la Terre, avec pour objectif de mieux comprendre leur formation, leur composition, leur structure, ainsi que les processus géologiques et atmosphériques qui les affectent. Ce métier est au cœur des missions scientifiques d'exploration spatiale, qu'il s'agisse de missions vers Mars, des études d'exoplanètes ou de la surveillance d'astéroïdes proches de la Terre.
L'ingénieur·e en planétologie travaille en étroite collaboration avec des équipes de scientifiques (géologues, astrophysiciens, climatologues) pour développer des modèles et des systèmes qui simulent les conditions planétaires. Ces systèmes peuvent inclure des robots d’exploration, des satellites d'observation, ou des spectromètres pour analyser les atmosphères planétaires. Avec les récentes avancées en exploration spatiale, comme les missions de retour d'échantillons ou les projets d'exploration humaine de Mars, le rôle de l’ingénieur·e en planétologie devient de plus en plus crucial.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en planétologie incluent :
Conception d'instruments d'observation planétaire : Développer des dispositifs pour analyser la composition, la structure, et l’atmosphère des planètes et autres corps célestes. Participation aux missions spatiales : Contribuer à la planification et à l'exécution de missions spatiales visant à explorer ou à étudier des objets célestes, comme les astéroïdes ou les planètes. Analyse des données planétaires : Interpréter les données recueillies lors des missions spatiales ou à partir des observatoires terrestres pour comprendre la formation et l'évolution des planètes. Modélisation des systèmes planétaires : Utiliser des logiciels de simulation pour modéliser l’évolution des surfaces planétaires, les processus atmosphériques, et les interactions géologiques. Collaboration scientifique internationale : Travailler avec des agences spatiales et des chercheurs internationaux pour mener des études conjointes sur les planètes et organiser des missions d'exploration.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en planétologie travaille principalement dans des laboratoires de recherche, des agences spatiales, ou des entreprises spécialisées dans les technologies spatiales.
Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA, NASA), laboratoires de recherche en planétologie, entreprises spécialisées dans les systèmes de mesure (Airbus Defence and Space). Lieu de travail : Laboratoires, centres de mission spatiale, bureaux d’études. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes intensives lors des missions spatiales ou de l'analyse des données.
Lucien, 36 ans, Ingénieur en Planétologie :
"Travailler sur des missions qui explorent Mars ou des satellites comme Titan est une expérience incroyable. Chaque donnée que nous recevons peut transformer notre compréhension de ces mondes lointains."
Formation Ingénieur.e en planétologie
Pour devenir ingénieur·e en planétologie, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en géosciences et systèmes spatiaux
Formation spécialisée dans les sciences planétaires et les technologies d’observation spatiale. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, CentraleSupélec, Université Paris-Saclay Formation en alternance : Possible
Master en géophysique et planétologie Spécialisation dans l'étude des corps célestes, la dynamique des surfaces planétaires et les atmosphères. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université de Toulouse, Université Grenoble-Alpes Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Géologie planétaire : Expertise en géophysique, géochimie et géodynamique appliquée aux planètes et satellites naturels. Instrumentation scientifique : Compétences dans la conception d’instruments pour l’observation et l’analyse des surfaces planétaires et des atmosphères. Physique des atmosphères et des surfaces : Connaissance des processus physiques affectant les corps célestes (érosion, impact des météorites, activité volcanique, etc.). Modélisation numérique : Capacité à simuler les conditions planétaires à l'aide de logiciels spécialisés. Capacités analytiques et innovation : Faculté à innover dans la conception d’outils de mesure et à interpréter les données complexes issues des missions.
Un·e ingénieur·e en planétologie peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet en exploration planétaire : Responsable de la gestion des projets scientifiques et des missions d'exploration vers des planètes ou des satellites. Directeur·trice technique en planétologie : Supervise les équipes d'ingénierie et de recherche dans le développement des missions et des instruments scientifiques. Consultant·e en technologies d’exploration spatiale : Apporte une expertise dans la planification de missions et le développement d'instruments pour des agences spatiales ou des entreprises. Responsable R&D en sciences planétaires : Dirige des projets de recherche pour innover dans les systèmes de mesure et d’analyse planétaire.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en planétologie dépend de l'expérience et du secteur d'activité.
Débutant : 45 000 € à 55 000 € brut par an Confirmé : 55 000 € à 70 000 € brut par an Expérimenté : 70 000 € à 90 000 € brut par an
Astrométrologue
Astronome
Astrophysicien / Astrophysicienne
Biophysicien / Biophysicienne
Chargé / Chargée de recherche appliquée
Climatologue
Cosmologue
Généticien / Généticienne
Géomorphologiste de la recherche scientifique
Hydrobiologiste
Ingénieur / Ingénieure de recherche scientifique
Ingénieur / Ingénieure d'études en recherche scientifique
Mathématicien / Mathématicienne
Océanologue
Opticien / Opticienne de la recherche scientifique
Physicien / Physicienne de la recherche scientifique