Antonio, 36 ans, Ingénieur en Contrôle Aérien :
"Mon travail consiste à optimiser les systèmes de contrôle aérien pour les rendre plus performants. Nous intégrons des technologies de pointe pour assurer que le trafic aérien reste fluide et sûr, même dans les zones les plus encombrées."
Gestion des infrastructures, Hygiène et sécurité, Ingénierie et innovation, Modélisation et simulation, Technologies avancées Coordination interdisciplinaire, Esprit critique et analytique, Gestion de projet, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L’ingénieur·e en contrôle aérien est un·e expert·e en gestion et surveillance des flux aériens, responsable de l'optimisation et de la sécurité des opérations aériennes dans l’espace aérien. Ce métier nécessite une compréhension approfondie des systèmes de navigation, des technologies de communication et des protocoles de sécurité pour permettre aux avions de décoller, de voler et d’atterrir en toute sécurité. L'ingénieur·e en contrôle aérien conçoit et met en œuvre des systèmes et des solutions pour améliorer la gestion du trafic aérien, qu’il soit civil, militaire ou commercial.
Dans un contexte où le trafic aérien augmente constamment, ce métier est crucial pour garantir la sécurité des vols tout en fluidifiant les mouvements dans un espace aérien de plus en plus encombré. Les innovations technologiques, telles que les systèmes de contrôle aérien automatisés, les drones, et la gestion numérique du trafic aérien, transforment ce secteur. Cela nécessite de nouveaux systèmes et méthodes pour répondre aux besoins actuels et futurs.
Le métier d’ingénieur·e en contrôle aérien est au cœur de la sécurité aérienne et des innovations technologiques, garantissant la coordination des mouvements des aéronefs tout en respectant des normes strictes.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en contrôle aérien incluent :
Développement des systèmes de gestion du trafic aérien (ATM) : Concevoir, tester, et améliorer les systèmes permettant la gestion du trafic aérien, incluant les communications sol-air et les systèmes de surveillance. Optimisation de l’espace aérien : Élaborer des solutions pour optimiser l’utilisation de l’espace aérien en réduisant les risques de collision et en améliorant l’efficacité des routes aériennes. Veille technologique : Intégrer les dernières innovations en matière de systèmes de communication, de navigation et de surveillance pour moderniser le contrôle aérien. Collaboration avec les organismes de régulation : Travailler en étroite collaboration avec les agences de régulation aérienne comme l’OACI ou l’EASA pour mettre en œuvre les normes internationales. Simulation et test : Effectuer des simulations pour tester de nouvelles procédures de gestion du trafic aérien et valider les performances des systèmes de contrôle aérien.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en contrôle aérien travaille dans un environnement hautement technique, en collaboration avec les contrôleurs aériens, les agences de régulation et les entreprises aéronautiques.
Types d'entreprises : Aéroports, compagnies aériennes, agences de régulation aérienne (DGAC, OACI, EASA), constructeurs aéronautiques. Lieu de travail : Centres de contrôle aérien, bureaux d'études, aéroports. Horaires de travail : Horaires réguliers, mais des périodes intensives peuvent survenir lors de mises à jour des systèmes ou d'interventions d'urgence.
Chiara, 40 ans, Chef de Projet en Gestion du Trafic Aérien :
"Je gère des projets de modernisation des systèmes de contrôle aérien pour nos aéroports internationaux. C'est une immense satisfaction de voir comment les technologies que nous développons améliorent la sécurité et l'efficacité du trafic aérien."
Formation Ingénieur.e en Contrôle Aérien
Pour devenir ingénieur·e en contrôle aérien, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d'ingénieur en aéronautique et contrôle aérien
Formation complète sur les systèmes de gestion du trafic aérien, les technologies de surveillance, et la réglementation aérienne. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ENAC, ISAE-SUPAERO, Polytechnique, École Centrale Lyon Formation en alternance : Possible
Master en gestion du trafic aérien et systèmes de contrôle Spécialisation dans la gestion des flux aériens et la conception de systèmes de contrôle aérien. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université de Toulouse, Université Paris-Saclay Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Connaissance des systèmes de gestion du trafic aérien : Expertise dans l’utilisation des technologies de surveillance aérienne, des systèmes de communication sol-air, et des systèmes de navigation. Maîtrise des protocoles de sécurité aérienne : Capacité à concevoir et à mettre en œuvre des procédures garantissant la sécurité des vols. Capacité d'analyse et de modélisation : Aptitude à analyser les données du trafic aérien et à modéliser des solutions pour gérer des situations complexes en vol. Compétences en gestion de projet : Savoir gérer des projets techniques de grande envergure, en coordonnant les équipes et en respectant les délais. Rigueur et précision : Respecter des normes de sécurité très strictes et s'assurer que les systèmes de gestion du trafic aérien fonctionnent de manière optimale.
Un·e ingénieur·e en contrôle aérien peut évoluer vers des postes tels que :
Responsable du contrôle aérien : Gérer une équipe de contrôleurs aériens et superviser la mise en œuvre des procédures de gestion du trafic aérien. Directeur·trice technique en gestion du trafic aérien : Supervise toutes les opérations liées à la gestion et à l’optimisation du trafic aérien. Consultant·e en gestion du trafic aérien : Apporte une expertise sur la conception et la gestion des systèmes de contrôle aérien dans des entreprises aéronautiques. Chef de projet systèmes de contrôle aérien : Responsable du développement de systèmes innovants pour optimiser la gestion du trafic aérien.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en contrôle aérien dépend de l’expérience et du secteur d’activité.
Débutant : 45 000 € à 55 000 € brut par an Confirmé : 55 000 € à 75 000 € brut par an Expérimenté : 75 000 € à 95 000 € brut par an
Aiguilleur / Aiguilleuse du ciel
Chef d'équipe contrôleur aérien / contrôleuse aérienne
Chef de quart contrôleur aérien / contrôleuse aérienne
Contrôleur / Contrôleuse d'approche aérienne
Contrôleur / Contrôleuse de la navigation aérienne
Contrôleur aérien / Contrôleuse aérienne de la circulation au sol