Alessia, 40 ans, Responsable R&D en Matériaux Spatiaux :
"Je supervise des projets de recherche sur des matériaux à la fois légers et résistants pour l’exploration spatiale. Chaque mission spatiale présente des défis différents, ce qui rend notre travail varié et constamment en évolution."
Exploration spatiale, Ingénierie de l’espace, Ingénierie et innovation, Matériaux avancés, Rigueur scientifique et analyse, Sciences et recherche, Technologies avancées Esprit critique et analytique, Gestion de projet, Ingénierie, Résolution de problèmes, Responsable, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L’ingénieur·e en sciences des matériaux spatiaux joue un rôle crucial dans le développement de matériaux capables de résister aux conditions extrêmes de l’espace. Il ou elle conçoit, teste et optimise des matériaux utilisés dans la construction de satellites, de fusées, de sondes et autres véhicules spatiaux, en tenant compte des contraintes spécifiques telles que le vide spatial, les radiations cosmiques, les températures extrêmes, et les forces mécaniques importantes lors des phases de lancement et d’atterrissage.
Ces matériaux, souvent innovants, comprennent des composites avancés, des alliages légers, des polymères et des céramiques, qui doivent répondre à des exigences de légèreté, de durabilité et de résistance thermique. L’ingénieur·e en matériaux travaille souvent en collaboration avec d’autres spécialistes en structures, propulsion et systèmes électroniques pour garantir que les matériaux utilisés sont optimisés pour l’ensemble de la mission spatiale.
Avec l’essor de nouveaux projets comme la colonisation de la Lune et de Mars, la fabrication de matériaux pour des missions à longue durée et dans des environnements hostiles devient un enjeu majeur pour le secteur spatial.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en sciences des matériaux spatiaux incluent :
Développement de nouveaux matériaux : Concevoir et tester des matériaux capables de résister aux environnements extrêmes de l’espace. Optimisation des matériaux existants : Améliorer les propriétés des matériaux (résistance mécanique, résistance thermique, légèreté) pour mieux répondre aux besoins des missions spatiales. Tests en laboratoire et en conditions spatiales : Réaliser des tests en laboratoires (chambres à vide, tests thermiques, radiation) et participer à des expérimentations en conditions réelles dans l’espace. Gestion des contraintes de poids et d'énergie : Développer des matériaux ultra-légers pour maximiser l’efficacité des systèmes spatiaux et minimiser les coûts de lancement. Collaboration interdisciplinaire : Travailler avec des équipes de conception, de propulsion, et d’avionique pour intégrer les nouveaux matériaux aux systèmes spatiaux.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en sciences des matériaux spatiaux travaille principalement dans des laboratoires de recherche, des bureaux d'études, ou des centres de tests.
Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA, NASA), entreprises aérospatiales (Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space), centres de recherche en matériaux. Lieu de travail : Laboratoires de matériaux, centres de test en conditions extrêmes, bureaux d’études. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes intenses lors des phases de test ou des lancements de missions.
Mathieu, 34 ans, Ingénieur en Matériaux Spatiaux :
"Mon travail consiste à concevoir des matériaux capables de supporter les contraintes extrêmes de l’espace. Nous devons souvent innover et tester des solutions inédites, et c’est passionnant de voir comment ces matériaux sont utilisés dans des missions spatiales."
Formation Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux
Pour devenir ingénieur·e en sciences des matériaux spatiaux, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en matériaux et aéronautique
Formation spécialisée dans les matériaux avancés utilisés dans l'aérospatiale et les technologies spatiales. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, CentraleSupélec, Polytechnique Formation en alternance : Possible
Master en matériaux pour les applications spatiales Spécialisation dans la conception et l'optimisation des matériaux avancés pour les engins spatiaux. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université de Toulouse, Université Paris-Saclay, INSA Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Science des matériaux : Expertise en physique des matériaux, chimie des polymères et des composites, métallurgie, etc. Compétences en mécanique des matériaux : Compréhension approfondie de la résistance des matériaux et des contraintes mécaniques. Compétences en modélisation et simulation : Utilisation de logiciels pour modéliser le comportement des matériaux dans des conditions extrêmes. Connaissance des environnements spatiaux : Connaître les contraintes spécifiques liées au vide spatial, aux radiations cosmiques et aux variations de température. Travail en équipe interdisciplinaire : Capacité à collaborer avec d'autres ingénieurs et scientifiques pour développer des solutions complètes.
Un·e ingénieur·e en sciences des matériaux spatiaux peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet en matériaux spatiaux : Responsable du développement de matériaux spécifiques pour des missions spatiales. Directeur·trice technique : Supervise les équipes de recherche et de développement dans le domaine des matériaux. Consultant·e en sciences des matériaux : Apporte une expertise sur des projets spécifiques pour des agences ou entreprises du secteur spatial. Responsable R&D en matériaux spatiaux : Dirige des projets de recherche pour innover dans les matériaux utilisés pour l'exploration spatiale.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en sciences des matériaux spatiaux varie en fonction de l'expérience et du secteur d'activité.
Débutant : 40 000 € à 50 000 € brut par an Confirmé : 50 000 € à 70 000 € brut par an Expérimenté : 70 000 € à 90 000 € brut par an
Architecte spatial / spatiale en études, recherche et développement
Ingénieur / Ingénieure chimiste en industrie
Ingénieur / Ingénieure en cristallographie en industrie
Ingénieur / Ingénieure en matériaux en industrie
Ingénieur / Ingénieure en nanotechnologie en industrie
Ingénieur / Ingénieure en procédés, études et développement
Ingénieur / Ingénieure en recherche analytique en industrie
Ingénieur / Ingénieure en structures aéronautiques en industrie
Ingénieur / Ingénieure en thermodynamique en industrie
Ingénieur / Ingénieure en veille technologique en industrie
Ingénieur / Ingénieure ERD en éco-conception procédés
Ingénieur / Ingénieure fiabilité en industrie
Ingénieur / Ingénieure robotique en industrie
Ingénieur / Ingénieure systèmes et simulations en industrie
Ingénieur / Ingénieure validation systèmes en industrie
Ingénieur biomédical / Ingénieure biomédicale en industrie
Ingénieur calculateur / Ingénieure calculatrice en industrie
Ingénieur physicien / Ingénieure physicienne en industrie
Responsable de projet recherche et développement
Responsable recherche-développement en industrie
Ingénieur.e Aérospatial
Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux
Ingénieur.e en Avionique Spatiale
Ingénieur.e en Systèmes de Lancement
Ingénieur.e Spatial
Ingénieur.e en instrumentation spatiale
Ingénieur.e en propulsion spatiale
Ingénieur.e en structures spatiales
Ingénieur.e en avionique spatiale
Ingénieur.e en systèmes spatiaux
Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux
Ingénieur.e en conception de missions spatiales
Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace
Ingénieur.e en instrumentation scientifique
Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace
Ingénieur.e en analyse de données spatiales
Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées