Léna, 33 ans, Ingénieure en Instrumentation Scientifique :
"Mon travail consiste à concevoir des instruments capables de capter des phénomènes à des échelles invisibles à l’œil nu. Chaque jour, je relève de nouveaux défis technologiques et je collabore avec des chercheurs pour optimiser nos dispositifs."
Instrumentation scientifique, Modélisation et simulation, Rigueur scientifique et analyse, Sciences et recherche, Technologies avancées Coordination interdisciplinaire, Esprit d'innovation, Gestion du stress, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L'ingénieur·e en instrumentation scientifique est un·e expert·e dans la conception, le développement et l'intégration d'instruments de mesure et d'observation destinés à des environnements de recherche avancée, y compris dans l'espace. Il ou elle conçoit des capteurs, des dispositifs d’acquisition de données et des systèmes de traitement de l’information qui permettent de collecter des données scientifiques précises et fiables. Ces instruments peuvent être utilisés dans des domaines tels que l’astronomie, la météorologie spatiale, la physique des particules, ou encore l’exploration planétaire.
Le rôle de l’ingénieur·e en instrumentation scientifique est crucial pour garantir la qualité et la pertinence des résultats obtenus lors des missions scientifiques. En particulier dans le secteur spatial, ces instruments doivent être capables de fonctionner dans des conditions extrêmes, avec des contraintes de poids, de taille et d'énergie. L'évolution rapide des technologies fait de ce métier un domaine en constante innovation, où chaque projet apporte son lot de défis techniques.
Les enjeux incluent l’amélioration continue de la sensibilité des instruments, l’intégration de nouveaux matériaux pour améliorer les performances, et la miniaturisation des dispositifs pour les rendre compatibles avec les exigences des missions spatiales.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en instrumentation scientifique incluent :
Conception d'instruments scientifiques : Développer des instruments de mesure et d’observation adaptés à des contextes scientifiques spécifiques (optique, électromagnétique, infrarouge, etc.). Intégration des systèmes de mesure : Veiller à ce que les instruments soient intégrés dans des plateformes spatiales ou terrestres, en respectant les contraintes techniques (poids, énergie, communication). Test et validation des instruments : Mettre en œuvre des tests rigoureux pour s'assurer que les instruments fonctionnent dans les environnements pour lesquels ils sont conçus, y compris les simulations spatiales. Analyse des données collectées : Participer à l'interprétation des résultats obtenus à partir des instruments afin de garantir leur précision et leur validité scientifique. Innovation technologique : Travailler sur l'amélioration des instruments existants en intégrant de nouvelles technologies pour augmenter leur performance et leur robustesse.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en instrumentation scientifique travaille principalement dans des laboratoires de recherche, des entreprises spécialisées en systèmes de mesure, ou des agences spatiales.
Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA), laboratoires de recherche (CEA, CNRS), entreprises spécialisées dans l’instrumentation scientifique (Thales, Safran). Lieu de travail : Laboratoires, bureaux d’études, centres de test. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes de tests intensifs ou de mission scientifique.
Bertrand, 48 ans, Responsable R&D en Instrumentation :
"Je supervise une équipe qui développe des instruments pour des missions spatiales. Nous devons constamment innover pour améliorer la précision et la fiabilité des capteurs. Le secteur est en constante évolution et c'est passionnant d'être à la pointe de la technologie."
Formation Ingénieur.e en instrumentation scientifique
Pour devenir ingénieur·e en instrumentation scientifique, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en instrumentation et systèmes embarqués
Formation spécialisée dans la conception d’instruments pour des applications scientifiques, notamment dans le domaine spatial. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, INSA, ENSEA Formation en alternance : Possible
Master en instrumentation scientifique et systèmes spatiaux Spécialisation dans l’instrumentation dédiée aux missions spatiales et de recherche scientifique. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université de Toulouse, Université Paris-Saclay Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Instrumentation scientifique : Expertise en conception de capteurs et d'instruments pour l'observation et la mesure scientifique. Électronique et traitement du signal : Maîtrise des circuits électroniques, des systèmes d'acquisition et du traitement des données. Physique appliquée : Bonne connaissance des phénomènes physiques mesurés (optique, rayonnement, magnétisme). Logiciels de simulation : Capacité à simuler le fonctionnement des instruments et à optimiser leur performance grâce à des outils informatiques. Innovation et résolution de problèmes : Capacité à innover pour améliorer les instruments en fonction des contraintes des missions scientifiques.
Un·e ingénieur·e en instrumentation scientifique peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet en instrumentation scientifique : Responsable de la gestion des projets d'instrumentation pour des missions spécifiques. Directeur·trice technique en instrumentation : Supervise les équipes de développement des instruments scientifiques. Consultant·e en instrumentation scientifique : Apporte une expertise technique sur la conception et l’optimisation des instruments pour des missions de recherche. Responsable R&D en technologies d'instrumentation : Dirige des projets de recherche pour innover dans les systèmes et les instruments scientifiques.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en instrumentation scientifique dépend de l'expérience et du secteur d'activité.
Débutant : 40 000 € à 50 000 € brut par an Confirmé : 50 000 € à 65 000 € brut par an Expérimenté : 65 000 € à 80 000 € brut par an
Ingénieur / Ingénieure en recherche analytique en industrie
Ingénieur / Ingénieure des mesures et tests en industrie
Chargé / Chargée d'études analytiques en industrie
Expert / Experte technologie en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'études-recherche-développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure en systèmes et simulations en industrie
Ingénieur / Ingénieure en innovations technologiques
Responsable de projet recherche et développement
Directeur / Directrice de recherche-développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure en veille technologique en industrie
Responsable d'études et essais en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'essais en études et développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'exploitation des moyens en industrie
Responsable d'études industrielles
Ingénieur / Ingénieure en instrumentation en industrie
Responsable de bureau d'études en industrie
Responsable recherche-développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure en systèmes électriques en industrie
Ingénieur / Ingénieure de bureau d'études en industrie
Ingénieur / Ingénieure en composants électroniques en industrie
Ingénieur.e Aérospatial
Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux
Ingénieur.e en Avionique Spatiale
Ingénieur.e en Systèmes de Lancement
Ingénieur.e Spatial
Ingénieur.e en instrumentation spatiale
Ingénieur.e en propulsion spatiale
Ingénieur.e en structures spatiales
Ingénieur.e en avionique spatiale
Ingénieur.e en systèmes spatiaux
Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux
Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux
Ingénieur.e en conception de missions spatiales
Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace
Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace
Ingénieur.e en analyse de données spatiales
Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées