Pierre, 34 ans, Ingénieur en Systèmes de Lancement :
"Mon travail consiste à concevoir et optimiser les systèmes de lancement pour différentes missions spatiales. Chaque projet présente des défis uniques, et c’est incroyablement gratifiant de voir un lanceur quitter le sol grâce à nos efforts."
Exploration spatiale, Gestion des infrastructures, Mécanique et propulsion, Modélisation et simulation, Technologies avancées Esprit critique et analytique, Esprit d'innovation, Gestion de projet, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L’ingénieur·e en systèmes de lancement est chargé·e de la conception, du développement et de l'intégration des systèmes permettant le lancement de véhicules spatiaux, comme les fusées, les lanceurs et les systèmes de propulsion. Ce métier implique de travailler sur l’ingénierie de la propulsion, la structure du lanceur, et les mécanismes de séparation pour garantir que les véhicules spatiaux atteignent leurs orbites ou trajectoires prévues en toute sécurité.
Le domaine des systèmes de lancement connaît une transformation majeure avec l’introduction des fusées réutilisables et des technologies visant à réduire les coûts des lancements spatiaux. Les missions spatiales, qu'elles soient commerciales, scientifiques ou militaires, dépendent de la précision des systèmes de lancement pour envoyer en orbite des satellites de communication, des sondes interplanétaires, ou des équipages humains.
Le métier d’ingénieur·e en systèmes de lancement est donc au cœur des programmes spatiaux actuels et futurs. Ce domaine requiert une collaboration constante avec les agences spatiales, les constructeurs aéronautiques, et les centres de recherche pour répondre aux exigences croissantes de sécurité, d'efficacité et de réduction des coûts.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en systèmes de lancement incluent :
Conception et optimisation des lanceurs : Développer des fusées et des systèmes de propulsion, en tenant compte des contraintes de performance, de coûts et de sécurité. Développement de systèmes de séparation : Conception des mécanismes permettant la séparation entre les différents étages du lanceur, ainsi que la libération des satellites une fois en orbite. Test et validation des lanceurs : Effectuer des simulations et des essais pour vérifier que les lanceurs répondent aux exigences techniques et aux conditions spatiales. Veille technologique : Intégrer les nouvelles technologies comme les moteurs réutilisables, les matériaux légers ou les systèmes de propulsion avancés pour améliorer les performances. Collaboration interdisciplinaire : Travailler avec des équipes d’ingénieurs en mécanique, électronique, et logiciels pour assurer l’intégration optimale des systèmes.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en systèmes de lancement travaille dans des environnements hautement techniques, souvent au sein de grands programmes spatiaux ou de compagnies privées.
Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA, NASA), constructeurs de fusées et systèmes de lancement (Arianespace, SpaceX), centres de recherche spatiale. Lieu de travail : Bureaux d’études, centres de contrôle, sites de lancement. Horaires de travail : Horaires réguliers, mais des périodes plus intenses peuvent survenir lors des phases critiques de tests ou des lancements.
Hélène, 39 ans, Chef de Projet en Ingénierie des Systèmes de Lancement :
"Je supervise les équipes travaillant sur des technologies de propulsion de pointe. Chaque mission est une nouvelle opportunité d’améliorer nos performances et de repousser les limites de l'ingénierie spatiale."
Formation Ingénieur.e en Systèmes de Lancement
Pour devenir ingénieur·e en systèmes de lancement, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en aéronautique et systèmes spatiaux
Formation complète sur les technologies de propulsion, les systèmes de lancement et la mécanique des structures. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, ENSTA Paris, Polytechnique, CentraleSupélec Formation en alternance : Possible
Master en ingénierie spatiale Spécialisation dans la conception des lanceurs spatiaux, incluant la propulsion et les systèmes de séparation. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université Paris-Saclay, Université de Toulouse, ISAE-SUPAERO Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Expertise en propulsion et systèmes de lancement : Connaissance approfondie des technologies de propulsion (moteurs à propergol solide, liquide, et ionique), ainsi que des systèmes de gestion de la trajectoire et de la navigation. Modélisation et simulation numérique : Capacité à utiliser des outils de simulation pour tester et valider les systèmes de lancement en environnement virtuel. Connaissance des matériaux avancés : Maîtrise des matériaux résistants aux contraintes mécaniques et thermiques extrêmes lors du lancement. Gestion de projets complexes : Compétences en gestion de projets d'ingénierie, en respectant les délais et les normes de sécurité. Capacité d'innovation : Capacité à intégrer les dernières technologies dans la conception des lanceurs, en particulier pour réduire les coûts et améliorer la durabilité.
Un·e ingénieur·e en systèmes de lancement peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet systèmes de lancement : Responsable de la conception et du développement des fusées et des lanceurs pour des missions spatiales spécifiques. Directeur·trice technique : Supervise les équipes techniques impliquées dans la conception et la gestion des systèmes de lancement. Consultant·e en ingénierie spatiale : Apporte une expertise sur des projets spécifiques de conception de lanceurs pour des entreprises ou des agences spatiales. Responsable R&D en systèmes de lancement : Dirige les projets de recherche et développement pour améliorer les technologies de propulsion et de lancement.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en systèmes de lancement dépend de l'expérience et du secteur d'activité.
Débutant : 45 000 € à 55 000 € brut par an Confirmé : 55 000 € à 75 000 € brut par an Expérimenté : 75 000 € à 100 000 € brut par an
Architecte spatial / spatiale en études, recherche et développement
Ingénieur / Ingénieure en aérospatiale en industrie
Ingénieur / Ingénieure de recherche produits en industrie
Chef de projet recherche et développement en industrie
Responsable de projet recherche et développement
Chargé / Chargée d'études projets industriels
Ingénieur / Ingénieure en innovations technologiques
Ingénieur / Ingénieure en robotique en industrie
Ingénieur / Ingénieure en systèmes et simulations en industrie
Ingénieur / Ingénieure des mesures et tests en industrie
Ingénieur / Ingénieure en structures aéronautiques en industrie
Expert / Experte technologie en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'application en industrie
Ingénieur / Ingénieure en matériaux en industrie
Expérimentateur / Expérimentatrice d'essais en industrie
Ingénieur / Ingénieure de développement de produits en industrie
Directeur / Directrice de recherche-développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure en thermodynamique en industrie
Ingénieur / Ingénieure de piste en industrie
Ingénieur / Ingénieure de conception et développement en industrie
Ingénieur.e Aérospatial
Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux
Ingénieur.e en Avionique Spatiale
Ingénieur.e Spatial
Ingénieur.e en instrumentation spatiale
Ingénieur.e en propulsion spatiale
Ingénieur.e en structures spatiales
Ingénieur.e en avionique spatiale
Ingénieur.e en systèmes spatiaux
Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux
Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux
Ingénieur.e en conception de missions spatiales
Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace
Ingénieur.e en instrumentation scientifique
Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace
Ingénieur.e en analyse de données spatiales
Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées