Jade, 41 ans, Responsable R&D en Structures Spatiales :
"J'aime travailler sur des matériaux de pointe pour les missions spatiales. Chaque gramme que nous économisons sur la structure est un gain précieux pour la charge utile, ce qui pousse à trouver des solutions toujours plus légères et performantes."
Exploration spatiale, Gestion des infrastructures, Ingénierie de l’espace, Ingénierie et innovation, Matériaux avancés, Mécanique et propulsion, Technologies avancées Coordination interdisciplinaire, Esprit critique et analytique, Gestion de projet, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L’ingénieur·e en structures spatiales est responsable de la conception, du développement, et de l'analyse des structures mécaniques utilisées dans les véhicules spatiaux tels que les fusées, satellites, sondes et stations spatiales. Ces structures doivent être suffisamment robustes pour résister aux contraintes extrêmes rencontrées lors des lancements, mais aussi légères pour minimiser la consommation de carburant et maximiser l'efficacité des missions spatiales.
En tant qu'ingénieur·e en structures spatiales, vous travaillez sur des matériaux avancés comme les composites et les alliages légers, ainsi que sur des technologies innovantes comme les structures déployables ou les concepts de construction en orbite. Vous collaborez avec des ingénieurs en propulsion, en avionique, et des équipes de mission pour intégrer les structures dans le design global des véhicules spatiaux.
Les défis incluent la gestion des vibrations, des charges aérodynamiques et thermiques subies lors du lancement, ainsi que la durabilité à long terme des structures dans l'environnement hostile de l'espace (radiation, vide spatial, micro-météorites). Ce métier est crucial dans le domaine spatial, car chaque kilogramme économisé sur la masse structurelle augmente la capacité de charge utile des missions.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en structures spatiales incluent :
Conception de structures spatiales : Développer des structures robustes et légères pour les véhicules spatiaux, en utilisant des matériaux avancés comme les composites ou les alliages métalliques. Analyse des contraintes : Effectuer des simulations et des tests pour s'assurer que les structures peuvent résister aux conditions extrêmes du lancement et de l'espace (vibrations, températures, radiation). Optimisation de la masse : Travailler sur des solutions innovantes pour réduire la masse des structures tout en maintenant une résistance et une durabilité optimales. Tests et validation des structures : Superviser les tests des composants structurels dans des environnements simulant les conditions spatiales. Collaboration interdisciplinaire : Travailler avec des ingénieurs en propulsion, avionique, et systèmes spatiaux pour garantir que la structure s'intègre harmonieusement avec les autres sous-systèmes du véhicule spatial.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en structures spatiales travaille principalement dans des laboratoires de recherche, des centres d'ingénierie, ou des sites de production où sont fabriquées les pièces structurales des véhicules spatiaux.
Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA, NASA), entreprises aérospatiales (Airbus Defence and Space, ArianeGroup, Thales Alenia Space), centres de recherche en structures spatiales. Lieu de travail : Bureaux d’études, laboratoires de test, sites de production. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes plus intenses lors des phases de test ou des lancements de missions.
Noah, 35 ans, Ingénieur en Structures Spatiales :
"Travailler sur les structures des véhicules spatiaux est un défi technique fascinant. Chaque projet présente des contraintes uniques, et il faut constamment innover pour garantir la sécurité et la fiabilité des missions."
Formation Ingénieur.e en structures spatiales
Pour devenir ingénieur·e en structures spatiales, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en mécanique et structures spatiales
Formation spécialisée dans la conception et l'analyse des structures pour les applications spatiales. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, CentraleSupélec, ENSTA Paris, Polytechnique Formation en alternance : Possible
Master en ingénierie des structures aéronautiques et spatiales Spécialisation dans la conception des structures de véhicules spatiaux et des technologies avancées en matériaux. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université de Toulouse, Université Paris-Saclay, INSA Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Mécanique des structures : Maîtrise des principes de la résistance des matériaux et de la dynamique des structures dans des conditions extrêmes. Matériaux avancés : Connaissance approfondie des composites, alliages légers et autres matériaux utilisés pour les applications spatiales. Compétences en simulation numérique : Utilisation de logiciels de modélisation et de simulation pour prédire le comportement des structures en conditions réelles. Gestion des vibrations et des charges dynamiques : Capacité à analyser et optimiser les structures pour gérer les vibrations et les chocs thermiques du lancement. Travail en équipe interdisciplinaire : Capacité à collaborer avec des équipes pluridisciplinaires pour intégrer les aspects structurels dans le design global des véhicules spatiaux.
Un·e ingénieur·e en structures spatiales peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet en structures spatiales : Responsable du développement et de la mise en œuvre de structures pour des missions spatiales spécifiques. Directeur·trice technique : Supervise les équipes d'ingénierie impliquées dans la conception et le développement des structures spatiales. Consultant·e en structures spatiales : Apporte une expertise sur des projets complexes pour des agences ou des entreprises du secteur. Responsable R&D en matériaux et structures spatiales : Dirige les projets de recherche et développement pour créer de nouvelles solutions structurales pour l’espace.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en structures spatiales varie en fonction de l'expérience et du secteur d'activité.
Débutant : 45 000 € à 55 000 € brut par an Confirmé : 55 000 € à 70 000 € brut par an Expérimenté : 70 000 € à 90 000 € brut par an
Architecte spatial en études, recherche et développement
Aérodynamicien en études, recherche et développement
Chef de projet recherche et développement en industrie
Ingénieur d'essais en études, recherche et développement
Ingénieur de bureau d'études en industrie
Ingénieur de conception et développement en industrie
Ingénieur d'études-recherche-développement en industrie
Ingénieur de recherche procédés en industrie
Ingénieur de recherche produits en industrie
Directeur de bureau d'études en industrie
Directeur technique en études-recherche-développement en industrie
Ingénieur en innovations technologiques
Ingénieur en structures aéronautiques en industrie
Ingénieur en systèmes électriques en industrie
Ingénieur en micro-électronique en industrie
Chargé d'études projets industriels
Chef de programme d'essais en études et développement en industrie
Expert technologie en industrie
Responsable de projet recherche et développement
Ingénieur en thermodynamique en industrie
Ingénieur.e Aérospatial
Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux
Ingénieur.e en Avionique Spatiale
Ingénieur.e en Systèmes de Lancement
Ingénieur.e Spatial
Ingénieur.e en instrumentation spatiale
Ingénieur.e en propulsion spatiale
Ingénieur.e en avionique spatiale
Ingénieur.e en systèmes spatiaux
Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux
Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux
Ingénieur.e en conception de missions spatiales
Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace
Ingénieur.e en instrumentation scientifique
Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace
Ingénieur.e en analyse de données spatiales
Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées