Juliette, 32 ans, Ingénieure en Propulsion Aéronautique :
"Je participe au développement de moteurs à réaction pour des avions commerciaux. Mon travail est à la fois technique et passionnant, avec des défis constants pour améliorer l'efficacité énergétique et réduire les émissions polluantes."
Ingénierie et innovation, Mécanique et propulsion, Modélisation et simulation, Sciences et recherche, Technologies avancées Esprit critique et analytique, Esprit d'innovation, Gestion de projet, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L'ingénieur·e en propulsion est spécialisé·e dans la conception, le développement et l'optimisation des systèmes de propulsion qui équipent les aéronefs, les engins spatiaux, ainsi que les véhicules terrestres ou marins. Il ou elle conçoit et teste les moteurs à réaction, les turbines, les fusées, ou les moteurs hybrides, avec pour objectif d'améliorer leurs performances tout en réduisant leur impact environnemental.
Dans un contexte où les réglementations deviennent de plus en plus strictes sur les émissions de gaz à effet de serre et où l'exploration spatiale continue de croître, les ingénieurs en propulsion jouent un rôle crucial dans l’innovation technologique. Ils travaillent à concevoir des moteurs plus efficaces, plus propres et plus légers pour répondre aux besoins de l'aéronautique civile, militaire, et des programmes spatiaux.
Le secteur de la propulsion est en pleine mutation avec l’émergence de nouvelles technologies comme la propulsion électrique pour l'aviation, les systèmes de propulsion nucléaire pour l’exploration spatiale, et l'hydrogène pour les moteurs terrestres. C’est un domaine à haute responsabilité, qui demande une grande rigueur technique et scientifique.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en propulsion incluent :
Conception de systèmes de propulsion : Développer des moteurs à réaction, des turbines ou des systèmes hybrides, en tenant compte des performances souhaitées et des normes environnementales. Tests et simulations : Effectuer des essais en laboratoire ou sur le terrain pour évaluer les performances des systèmes de propulsion dans des conditions réelles. Optimisation de l’efficacité énergétique : Travailler sur des solutions pour réduire la consommation de carburant et les émissions polluantes. Recherche et développement : Proposer des innovations technologiques pour répondre aux besoins de la propulsion future, notamment en aéronautique et en exploration spatiale. Veille technologique : Se tenir informé·e des dernières innovations en matière de propulsion, des matériaux utilisés et des avancées en ingénierie des fluides.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en propulsion travaille dans des environnements à haute technologie, notamment dans des laboratoires, des centres de recherche, ou sur des sites de tests spécialisés.
Types d'entreprises : Constructeurs aéronautiques (Airbus, Safran), agences spatiales (CNES, ESA), entreprises de défense, entreprises spécialisées dans les systèmes de propulsion. Lieu de travail : Bureaux d'études, laboratoires de R&D, sites de production, centres de test. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes intensives lors des phases de tests ou de certification.
Pierre, 40 ans, Chef de Projet en Propulsion Spatiale :
"Je coordonne une équipe de recherche pour concevoir des systèmes de propulsion pour des missions spatiales. C'est un domaine extrêmement stimulant, où chaque innovation peut littéralement changer la manière dont nous explorons l’espace."
Formation Ingénieur.e en Propulsion
Pour devenir ingénieur·e en propulsion, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d'ingénieur en propulsion aéronautique et spatiale
Formation spécialisée en mécanique des fluides, thermodynamique, et dynamique des systèmes de propulsion. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, École Centrale Paris, Polytechnique, Arts et Métiers ParisTech Formation en alternance : Possible
Master en ingénierie des systèmes de propulsion Spécialisation dans la conception et l’optimisation des systèmes de propulsion pour l’aéronautique et le spatial. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université de Toulouse, CentraleSupélec, Université Paris-Saclay Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Expertise en thermodynamique et mécanique des fluides : Connaissance des principes physiques et scientifiques qui régissent le fonctionnement des systèmes de propulsion. Maîtrise des outils de simulation : Utilisation de logiciels de modélisation pour simuler le comportement des systèmes de propulsion dans diverses conditions. Connaissance des matériaux avancés : Maîtrise des matériaux utilisés dans la fabrication des moteurs pour assurer leur résistance et leur légèreté. Compétences en gestion de projet : Capacité à coordonner des équipes pluridisciplinaires sur des projets complexes de développement de systèmes de propulsion. Rigueur scientifique : Appliquer des méthodes scientifiques strictes pour évaluer la performance des systèmes de propulsion.
Un·e ingénieur·e en propulsion peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet propulsion : Responsable de la gestion des projets de développement de moteurs ou de systèmes de propulsion pour l'aviation ou l’espace. Directeur·trice technique en propulsion : Supervise l’ensemble des opérations techniques liées à la conception et à la performance des systèmes de propulsion. Consultant·e en propulsion : Apporte une expertise sur des projets spécifiques dans le domaine de la propulsion, que ce soit pour l’aéronautique, le spatial ou les véhicules terrestres. Responsable R&D en propulsion : Gère l’innovation et le développement des nouveaux systèmes de propulsion au sein d’une entreprise.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en propulsion varie en fonction de l’expérience et du secteur d’activité.
Débutant : 45 000 € à 55 000 € brut par an Confirmé : 55 000 € à 75 000 € brut par an Expérimenté : 75 000 € à 100 000 € brut par an
Aérodynamicien / Aérodynamicienne en études, recherche et développement
Architecte spatial / spatiale en études, recherche et développement
Chargé / Chargée d'études projets industriels
Chef de programme d'essais en études et développement en industrie
Chef de projet recherche et développement en industrie
Directeur / Directrice de bureau d'études en industrie
Directeur / Directrice de recherche-développement en industrie
Expert / Experte technologie en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'application en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'essais en études, recherche et développement
Ingénieur / Ingénieure d'études-recherche-développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure de bureau d'études en industrie
Ingénieur / Ingénieure de recherche produits en industrie
Ingénieur / Ingénieure en aérospatiale en industrie
Ingénieur / Ingénieure en innovations technologiques
Ingénieur / Ingénieure en micro-électronique en industrie
Ingénieur / Ingénieure en structures aéronautiques en industrie
Ingénieur / Ingénieure en systèmes électriques en industrie
Responsable de projet recherche et développement
Thermicien / Thermicienne de l'industrie
Ingénieur.e en Conception Aéronautique
Ingénieur.e Système Avion
Ingénieur.e Avionique
Ingénieur.e en Mécanique Aéronautique
Ingénieur.e en Simulation de Vol
Ingénieur.e en Sécurité Aérienne
Ingénieur.e électronicien.ne des systèmes de la sécurité aérienne