Sacha, 37 ans, Responsable des Systèmes de Surveillance Orbitales :
"Mon équipe et moi surveillons les débris en orbite et ajustons les trajectoires des satellites si nécessaire. La moindre erreur peut avoir des conséquences graves, ce qui rend ce métier passionnant mais exigeant."
Environnement, Exploration spatiale, Ingénierie de l’espace, Modélisation et simulation, Rigueur scientifique et analyse, Sciences et recherche, Technologies avancées Coordination interdisciplinaire, Esprit critique et analytique, Gestion du stress, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L’ingénieur·e en gestion des débris spatiaux joue un rôle essentiel dans la prévention et la gestion des débris qui orbitent autour de la Terre. Ces débris, souvent constitués de satellites hors service, de morceaux de fusées et d’autres objets laissés en orbite, représentent une menace croissante pour les missions spatiales en cours et pour les satellites fonctionnels. L’ingénieur·e a pour mission de concevoir des stratégies et des technologies pour surveiller, éviter et éliminer ces débris, garantissant ainsi la sécurité des missions spatiales et la durabilité de l’espace comme environnement de travail.
Avec l’augmentation des lancements spatiaux, en particulier dans le cadre des projets de constellations de satellites et de missions interplanétaires, la gestion des débris spatiaux est devenue un enjeu majeur pour les agences spatiales et les entreprises du secteur. L’ingénieur·e doit trouver des solutions pour éviter les collisions et réduire l'impact des débris sur l’avenir des activités spatiales.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en gestion des débris spatiaux incluent :
Surveillance des débris spatiaux : Utiliser des radars et des télescopes pour suivre la trajectoire des débris spatiaux et évaluer les risques de collision avec des satellites ou des engins spatiaux. Développement de technologies de capture : Concevoir des systèmes pour capturer ou dévier les débris spatiaux, tels que des filets, des bras robotiques, ou des systèmes de propulsion contrôlée. Optimisation des trajectoires des satellites : Proposer des modifications de trajectoire pour éviter les collisions entre les débris spatiaux et les satellites en fonction des risques identifiés. Études sur la réduction des débris : Rechercher et développer des technologies pour limiter la production de nouveaux débris, comme les matériaux auto-éliminables ou les systèmes de désorbitation. Collaboration internationale : Travailler avec des agences spatiales et des organisations internationales pour partager des informations sur les débris et coordonner les efforts de gestion à l'échelle mondiale.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en gestion des débris spatiaux travaille principalement dans des agences spatiales, des entreprises de l'industrie aérospatiale, ou des centres de recherche.
Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA, NASA), entreprises de services spatiaux (ArianeGroup, Airbus Defence and Space), centres de recherche en dynamique spatiale. Lieu de travail : Bureaux d’études, centres de contrôle de mission, laboratoires de recherche. Horaires de travail : Horaires réguliers, mais avec des périodes intenses lors des phases de surveillance ou de mission spatiale.
Marine, 31 ans, Ingénieure en Gestion des Débris Spatiaux :
"Chaque jour, je suis confrontée à des défis techniques uniques : comment éviter une collision, comment capturer un satellite hors service. Nous devons toujours innover pour rendre l’espace plus sûr pour les missions futures."
Formation Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux
Pour devenir ingénieur·e en gestion des débris spatiaux, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en aéronautique et systèmes spatiaux
Formation spécialisée dans les systèmes spatiaux et la dynamique orbitale, avec un accent sur la gestion des débris spatiaux. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, CentraleSupélec, Polytechnique Formation en alternance : Possible
Master en ingénierie spatiale et gestion des débris Spécialisation dans la surveillance des débris et les technologies de capture spatiale. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université de Toulouse, Université Paris-Saclay Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Dynamique orbitale : Maîtrise des lois qui régissent les mouvements des objets en orbite et capacité à modéliser et simuler leurs trajectoires. Technologies de captation et de propulsion : Connaissance des systèmes robotiques et des technologies de propulsion utilisées pour capturer ou rediriger les débris. Compétences en simulation : Utilisation de logiciels de modélisation pour prévoir les collisions potentielles et simuler les scénarios d'évitement. Coordination internationale : Capacité à travailler avec des acteurs internationaux dans la gestion des débris, les agences spatiales et les organisations régulatrices. Connaissance des réglementations spatiales : Maîtrise des règles et lois internationales sur la gestion des débris spatiaux et la régulation de l'espace.
Un·e ingénieur·e en gestion des débris spatiaux peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet en gestion des débris spatiaux : Responsable de la coordination des efforts de surveillance et d'élimination des débris pour des missions spécifiques. Directeur·trice technique : Supervise les équipes d'ingénierie impliquées dans la gestion des débris et la protection des systèmes spatiaux. Consultant·e en gestion des débris spatiaux : Apporte une expertise sur les stratégies et technologies pour les agences et entreprises du secteur. Responsable R&D en technologies de captation spatiale : Dirige des projets de recherche pour innover dans les systèmes de capture et d’élimination des débris.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en gestion des débris spatiaux dépend de l'expérience et du secteur d'activité.
Débutant : 45 000 € à 55 000 € brut par an Confirmé : 55 000 € à 70 000 € brut par an Expérimenté : 70 000 € à 90 000 € brut par an
Architecte spatial / spatiale en études, recherche et développement
Ingénieur / Ingénieure en gestion des risques industriels
Ingénieur / Ingénieure en maîtrise des risques industriels
Ingénieur / Ingénieure en prévention des risques industriels
Ingénieur / Ingénieure en sûreté en industrie nucléaire
Ingénieur / Ingénieure en traitement des déchets industriels
Ingénieur / Ingénieure environnementaliste
Ingénieur / Ingénieure environnement en industrie
Ingénieur / Ingénieure environnement-hygiène-sécurité en industrie
Ingénieur / Ingénieure en éco-conception
Ingénieur / Ingénieure sécurité des procédés industriels
Responsable environnement en industrie
Responsable sécurité de fonctionnement en industrie
Responsable de projet recherche et développement
Expert / Experte des risques technologiques
Ingénieur / Ingénieure en systèmes et simulations en industrie
Ingénieur / Ingénieure de recherche en Hygiène, Sécurité et Environnement en industrie
Ingénieur / Ingénieure des mesures et tests en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'études-recherche-développement en industrie
Responsable de projet industriel
Ingénieur.e Aérospatial
Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux
Ingénieur.e en Avionique Spatiale
Ingénieur.e en Systèmes de Lancement
Ingénieur.e Spatial
Ingénieur.e en instrumentation spatiale
Ingénieur.e en propulsion spatiale
Ingénieur.e en structures spatiales
Ingénieur.e en avionique spatiale
Ingénieur.e en systèmes spatiaux
Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux
Ingénieur.e en conception de missions spatiales
Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace
Ingénieur.e en instrumentation scientifique
Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace
Ingénieur.e en analyse de données spatiales
Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées