Anne-Sophie, 42 ans, Chef de Projet Spatial :
"Je coordonne des équipes pluridisciplinaires pour développer des systèmes spatiaux innovants. Chaque mission est unique et présente des défis techniques passionnants."
Exploration spatiale, Ingénierie et innovation, Modélisation et simulation, Observation scientifique, Technologies avancées Esprit critique et analytique, Esprit d'innovation, Gestion de projet, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L’ingénieur·e spatial joue un rôle clé dans la conception, le développement, et la gestion des systèmes et technologies utilisés pour l'exploration de l'espace, l'observation de la Terre, et les communications par satellite. Ce métier englobe une grande variété de disciplines, allant de l’ingénierie mécanique et électronique à l’aéronautique et aux systèmes embarqués. L’ingénieur·e spatial participe à la conception de satellites, de véhicules spatiaux, de sondes, et de missions d'exploration spatiale à l'échelle internationale.
Ce métier est directement lié aux défis technologiques de l’industrie spatiale moderne, notamment l’optimisation des systèmes de propulsion, la gestion des charges utiles, et la miniaturisation des satellites tout en maintenant une performance élevée dans des environnements extrêmes. Avec l'essor des projets spatiaux, comme les missions sur Mars, les réseaux de satellites de communication (constellations), et la création de stations spatiales privées, l'ingénieur·e spatial est appelé·e à repousser les frontières technologiques de l’exploration de l’univers.
L’ingénierie spatiale est un domaine en constante évolution, avec des perspectives d’avenir tournées vers la conquête de nouveaux territoires spatiaux et l’expansion de l’humanité au-delà de la Terre.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e spatial incluent :
Conception et développement des engins spatiaux : Concevoir des satellites, des sondes et des véhicules destinés à des missions spatiales, qu’elles soient habitées ou non. Optimisation des systèmes de propulsion : Participer au développement de nouvelles technologies de propulsion pour améliorer l'efficacité des lancements et des voyages interplanétaires. Développement de systèmes embarqués : Créer des systèmes embarqués sophistiqués pour assurer la communication, la navigation, et le contrôle des véhicules spatiaux en orbite ou dans l’espace profond. Gestion des missions spatiales : Planifier et superviser les missions spatiales, en coordonnant les équipes techniques et en respectant les contraintes de temps, de budget, et de sécurité. Tests et simulations : Effectuer des simulations et des tests en conditions réelles pour garantir que les véhicules et systèmes fonctionnent dans des environnements spatiaux.
Environnement de travail
L’ingénieur·e spatial travaille dans des environnements technologiques de pointe, en collaboration avec des agences spatiales, des entreprises du secteur privé, et des centres de recherche.
Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA, NASA), entreprises aérospatiales (Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space), centres de recherche spatiale. Lieu de travail : Bureaux d’études, laboratoires de recherche, sites de lancement. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes de haute activité lors des phases critiques de tests ou de lancement.
Éric, 50 ans, Ingénieur Spatial :
"Mon travail consiste à concevoir et à superviser le développement de satellites pour des missions d’observation de la Terre. C’est fascinant de participer à des projets qui aident à mieux comprendre notre planète depuis l’espace."
Formation Ingénieur.e Spatial
Pour devenir ingénieur·e spatial, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en aéronautique et spatial
Formation couvrant les systèmes de propulsion, les technologies embarquées, et les structures des véhicules spatiaux. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, ENAC, Polytechnique, CentraleSupélec Formation en alternance : Possible
Master en ingénierie spatiale Spécialisation dans les systèmes spatiaux, incluant la conception et le développement des engins et des missions spatiales. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université Paris-Saclay, Université de Toulouse, ISAE-SUPAERO Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Maîtrise des technologies spatiales : Connaissance des systèmes de propulsion, des structures des véhicules spatiaux, et des technologies de communication spatiale. Modélisation et simulation numérique : Expertise dans l’utilisation de logiciels de simulation pour tester les performances des systèmes spatiaux avant leur lancement. Compétences en systèmes embarqués : Capacité à développer et à intégrer des systèmes électroniques embarqués pour assurer le bon fonctionnement des engins dans l’espace. Gestion de projets spatiaux : Compétences en gestion de projets complexes, notamment pour coordonner les équipes techniques et les fournisseurs. Innovation technologique : Capacité à intégrer les nouvelles technologies dans les systèmes spatiaux pour répondre aux besoins de missions futures.
Un·e ingénieur·e spatial peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet spatial : Responsable du développement de missions spatiales, de la conception à la réalisation. Directeur·trice technique en ingénierie spatiale : Supervise les équipes techniques et les aspects stratégiques et technologiques des projets spatiaux. Consultant·e en ingénierie spatiale : Apporte une expertise sur des projets spécifiques dans le domaine spatial pour des agences ou des entreprises. Responsable R&D en technologies spatiales : Dirige les projets de recherche pour développer des technologies innovantes pour les missions spatiales.
La rémunération d’un·e ingénieur·e spatial varie selon l'expérience et le secteur d'activité.
Débutant : 45 000 € à 55 000 € brut par an Confirmé : 55 000 € à 75 000 € brut par an Expérimenté : 75 000 € à 100 000 € brut par an
Architecte spatial / spatiale en études, recherche et développement
Ingénieur / Ingénieure en aérospatiale en industrie
Ingénieur / Ingénieure de recherche produits en industrie
Responsable de projet recherche et développement
Ingénieur / Ingénieure en systèmes et simulations en industrie
Chef de projet recherche et développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'études-recherche-développement en industrie
Directeur / Directrice de recherche-développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure en innovations technologiques
Ingénieur / Ingénieure en robotique en industrie
Expert / Experte technologie en industrie
Ingénieur / Ingénieure des mesures et tests en industrie
Ingénieur / Ingénieure de conception et développement en industrie
Chargé / Chargée d'études projets industriels
Ingénieur / Ingénieure d'application en industrie
Expérimentateur / Expérimentatrice d'essais en industrie
Ingénieur / Ingénieure en systèmes électriques en industrie
Ingénieur / Ingénieure en thermodynamique en industrie
Responsable de bureau d'études en industrie
Ingénieur / Ingénieure en matériaux en industrie
Ingénieur.e Aérospatial
Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux
Ingénieur.e en Avionique Spatiale
Ingénieur.e en Systèmes de Lancement
Ingénieur.e en instrumentation spatiale
Ingénieur.e en propulsion spatiale
Ingénieur.e en structures spatiales
Ingénieur.e en avionique spatiale
Ingénieur.e en systèmes spatiaux
Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux
Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux
Ingénieur.e en conception de missions spatiales
Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace
Ingénieur.e en instrumentation scientifique
Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace
Ingénieur.e en analyse de données spatiales
Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées