Ethan, 40 ans, Ingénieur en Exploration Humaine :
"Mon travail est de m'assurer que les systèmes de survie des astronautes fonctionnent parfaitement lors des missions longues comme celles envisagées pour Mars. Cela exige de la rigueur et une attention aux détails constante, car la moindre erreur peut être fatale."
Exploration spatiale, Ingénierie de l’espace, Modélisation et simulation, Sciences de la Terre, Technologies avancées Coordination interdisciplinaire, Esprit critique et analytique, Gestion du stress, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L'ingénieur·e en exploration humaine de l'espace joue un rôle clé dans la conception, le développement et la mise en œuvre des technologies et systèmes nécessaires pour permettre aux humains de voyager et de vivre dans l'espace. Que ce soit pour des missions vers la Lune, Mars, ou d'autres destinations, ce métier est au cœur des avancées en exploration spatiale. Il ou elle travaille sur des systèmes de survie, de propulsion, d'habitat, et de protection contre les radiations, tout en veillant à la sécurité et à l'efficacité des missions spatiales habitées.
Les ingénieur·e·s en exploration humaine de l’espace doivent faire face à de nombreux défis techniques : l’isolement prolongé des astronautes, les risques liés aux radiations spatiales, la gestion des ressources (oxygène, eau, nourriture), ainsi que l'impact physique et psychologique de longs séjours dans l'espace. Avec des projets tels que le programme Artemis, visant à ramener des astronautes sur la Lune, et les futurs voyages vers Mars, ce métier est au cœur des innovations spatiales.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en exploration humaine de l'espace incluent :
Conception de systèmes de survie : Développer des systèmes de support vital (oxygène, eau, alimentation) pour permettre aux astronautes de vivre dans l'espace pendant des missions de longue durée. Développement d'habitats spatiaux : Travailler sur la conception de modules habitables dans l'espace, en tenant compte des contraintes d'espace, de poids, et de protection contre les radiations. Étude de la protection contre les radiations : Concevoir des systèmes pour protéger les astronautes des radiations spatiales, en particulier lors de missions en dehors de la protection de la Terre. Optimisation des systèmes de propulsion : Participer au développement de systèmes de propulsion avancés pour réduire les temps de trajet vers des destinations comme Mars. Gestion des ressources : Mettre en place des systèmes de recyclage et d’utilisation efficace des ressources dans des environnements fermés (eau, oxygène, nourriture).
Environnement de travail
L’ingénieur·e en exploration humaine de l'espace travaille principalement dans des agences spatiales, des centres de recherche, ou des entreprises privées impliquées dans l'exploration spatiale.
Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA, NASA), entreprises privées de l'aérospatiale (SpaceX, Blue Origin), centres de recherche spatiale. Lieu de travail : Centres de recherche spatiale, laboratoires de développement, centres de contrôle de mission. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes de tests intensifs lors des préparations de missions.
Manon, 35 ans, Responsable des Systèmes de Support Vital :
"J'ai dirigé la conception de systèmes qui permettront aux astronautes de recycler leur eau et leur air lors des missions de longue durée. C'est fascinant de voir comment ces technologies évolueront pour rendre possible l'exploration humaine plus loin dans l'espace."
Formation Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace
Pour devenir ingénieur·e en exploration humaine de l'espace, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en systèmes spatiaux et sciences de l’espace
Formation spécialisée dans l’ingénierie des systèmes pour l’exploration spatiale, avec un accent sur les technologies liées aux missions habitées. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, CentraleSupélec, ENSTA Paris Formation en alternance : Possible
Master en technologies spatiales et exploration humaine Spécialisation dans la conception de systèmes pour les missions spatiales habitées, avec un accent sur la gestion des ressources et la protection des astronautes. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université Paris-Saclay, Université de Toulouse, Polytechnique Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Physiologie humaine en environnement spatial : Compréhension des effets du séjour prolongé dans l'espace sur le corps humain (perte de densité osseuse, muscles, etc.). Ingénierie des systèmes spatiaux : Expertise dans la conception des systèmes embarqués (habitats, véhicules, etc.). Gestion des ressources en milieu confiné : Connaissance des technologies de recyclage et de gestion des ressources en milieu isolé. Technologies de protection contre les radiations : Capacité à concevoir des systèmes pour protéger les astronautes des radiations spatiales. Conception de systèmes de survie : Compétences en conception de systèmes autonomes de support vital pour les missions spatiales habitées.
Un·e ingénieur·e en exploration humaine de l'espace peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet en exploration humaine : Responsable de la coordination et de la gestion des projets d'exploration spatiale habités. Directeur·trice technique des systèmes habités : Supervise les équipes d'ingénierie pour développer des systèmes spatiaux habités. Consultant·e en exploration spatiale : Apporte une expertise sur la planification des missions habitées et les systèmes de support vital pour les agences ou entreprises du secteur. Responsable R&D en technologies de survie spatiale : Dirige des projets de recherche pour innover dans les systèmes de support vital et de protection des astronautes.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en exploration humaine de l'espace dépend de l'expérience et du secteur d'activité.
Débutant : 45 000 € à 60 000 € brut par an Confirmé : 60 000 € à 80 000 € brut par an Expérimenté : 80 000 € à 100 000 € brut par an
Architecte spatial / spatiale en études, recherche et développement
Chef de projet recherche et développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'essais en études, recherche et développement
Ingénieur / Ingénieure en aérospatiale en industrie
Ingénieur / Ingénieure de recherche produits en industrie
Responsable de projet recherche et développement
Ingénieur / Ingénieure en biotechnologie en industrie
Ingénieur / Ingénieure des mesures et tests en industrie
Ingénieur / Ingénieure en innovations technologiques
Ingénieur / Ingénieure en systèmes et simulations en industrie
Ingénieur / Ingénieure en nanotechnologie en industrie
Chargé / Chargée d'études projets industriels
Ingénieur / Ingénieure en génie chimique en industrie
Ingénieur / Ingénieure en propriété industrielle
Ingénieur / Ingénieure de bureau d'études en industrie
Ingénieur / Ingénieure en robotique en industrie
Ingénieur / Ingénieure en recherche analytique en industrie
Ingénieur / Ingénieure d'application en industrie
Directeur / Directrice de recherche-développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure en veille technologique en industrie
Ingénieur.e Aérospatial
Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux
Ingénieur.e en Avionique Spatiale
Ingénieur.e en Systèmes de Lancement
Ingénieur.e Spatial
Ingénieur.e en instrumentation spatiale
Ingénieur.e en propulsion spatiale
Ingénieur.e en structures spatiales
Ingénieur.e en avionique spatiale
Ingénieur.e en systèmes spatiaux
Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux
Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux
Ingénieur.e en conception de missions spatiales
Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace
Ingénieur.e en instrumentation scientifique
Ingénieur.e en analyse de données spatiales
Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées