Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées
Bernard, 38 ans, Ingénieur en Technologies Spatiales :
"Mon travail consiste à imaginer des solutions pour rendre les missions spatiales plus efficaces et moins coûteuses. Nous travaillons sur des technologies qui permettront d’aller plus loin, plus vite, et avec plus de sécurité."
Exploration spatiale, Ingénierie de l’espace, Mécanique et propulsion, Modélisation et simulation, Rigueur scientifique et analyse, Technologies avancées Coordination interdisciplinaire, Esprit critique et analytique, Esprit d'innovation, Gestion du stress, Ingénierie, Résolution de problèmes
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L'ingénieur·e en développement de technologies spatiales avancées est spécialisé·e dans la conception, la mise au point et l'optimisation des technologies les plus innovantes pour l'industrie spatiale. Il ou elle travaille sur des projets complexes allant des systèmes de propulsion avancée aux nouvelles générations de satellites, en passant par des solutions innovantes pour l’exploration de l’espace lointain. Ce métier est au cœur de la recherche et développement pour améliorer les performances des missions spatiales, réduire les coûts, et explorer de nouveaux horizons technologiques.
Les défis incluent la gestion des ressources limitées, la protection contre les radiations, la réduction des coûts de lancement, et la miniaturisation des systèmes. Ces technologies peuvent inclure des systèmes de propulsion ionique, des matériaux composites ultra-légers, ou encore des systèmes de navigation autonomes pour les sondes interplanétaires. L'ingénieur·e en technologies spatiales avancées doit aussi veiller à l'intégration des innovations dans des projets concrets, tout en assurant la sécurité et la fiabilité des missions spatiales.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en développement de technologies spatiales avancées incluent :
Recherche et développement de nouvelles technologies : Concevoir et tester des technologies de pointe pour les futures missions spatiales (systèmes de propulsion avancés, matériaux innovants, etc.). Optimisation des systèmes existants : Améliorer les performances des technologies actuelles en matière d'efficacité énergétique, de fiabilité, et de réduction des coûts. Conception de systèmes spatiaux innovants : Développer des systèmes capables de fonctionner dans des environnements extrêmes (espace lointain, atmosphères planétaires) et en autonomie. Tests et validation des nouvelles technologies : Conduire des essais rigoureux en laboratoire et dans des environnements simulant les conditions spatiales. Collaboration avec les équipes multidisciplinaires : Travailler avec des scientifiques, ingénieurs et techniciens pour intégrer les nouvelles technologies dans les missions spatiales.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en développement de technologies spatiales avancées travaille dans des agences spatiales, des entreprises spécialisées en technologies spatiales, ou des laboratoires de recherche.
Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA, NASA), entreprises de l’industrie aérospatiale (Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space), centres de recherche en technologies spatiales. Lieu de travail : Laboratoires, centres de recherche, bureaux d’études, entreprises privées. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes intensives lors des phases de tests et de validation des nouvelles technologies.
Catherine, 40 ans, Responsable des Projets en Propulsion Avancée :
"Développer des systèmes de propulsion pour l’exploration spatiale est un défi permanent. Nous testons des technologies comme la propulsion ionique, qui permettra aux sondes de voyager plus loin dans le système solaire."
Formation Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées
Pour devenir ingénieur·e en développement de technologies spatiales avancées, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en systèmes et technologies spatiales
Formation spécialisée dans le développement des technologies pour l'exploration spatiale, avec un accent sur les systèmes innovants et la propulsion avancée. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, CentraleSupélec, École Polytechnique Formation en alternance : Possible
Master en technologies spatiales avancées et matériaux innovants Spécialisation dans les matériaux avancés et les technologies pour les missions spatiales de nouvelle génération. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université Paris-Saclay, Université de Toulouse, Université de Bordeaux Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Ingénierie des systèmes spatiaux : Maîtrise des systèmes spatiaux complexes et des technologies d’exploration avancées. R&D en propulsion spatiale : Expertise dans les systèmes de propulsion de nouvelle génération, y compris la propulsion ionique ou chimique. Matériaux et technologies avancées : Connaissance des matériaux composites et des nanotechnologies utilisés pour la construction de vaisseaux spatiaux et satellites. Analyse et simulation : Capacité à simuler les conditions spatiales et à optimiser les technologies en conséquence. Innovation technologique : Capacité à innover et à résoudre les défis complexes associés aux missions spatiales.
Un·e ingénieur·e en développement de technologies spatiales avancées peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet en technologies spatiales avancées : Responsable de la coordination et de la gestion des projets de développement des technologies pour les missions spatiales. Directeur·trice technique en systèmes avancés : Supervise les équipes d'ingénierie et de recherche pour le développement des technologies spatiales avancées. Consultant·e en technologies spatiales : Apporte une expertise sur les nouvelles technologies pour les agences ou entreprises du secteur spatial. Responsable R&D en propulsion avancée : Dirige des projets de recherche pour innover dans les systèmes de propulsion et autres technologies de pointe.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en développement de technologies spatiales avancées dépend de l'expérience et du secteur d'activité.
Débutant : 50 000 € à 65 000 € brut par an Confirmé : 65 000 € à 85 000 € brut par an Expérimenté : 85 000 € à 100 000 € brut par an
Architecte spatial / spatiale en études, recherche et développement
Chargé / Chargée d'études projets industriels
Chef de projet recherche et développement en industrie
Chef de programme d'essais en études et développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure de recherche produits en industrie
Ingénieur / Ingénieure en aérospatiale en industrie
Ingénieur / Ingénieure en automatismes en industrie
Ingénieur / Ingénieure en biotechnologie en industrie
Ingénieur / Ingénieure en cristallographie en industrie
Ingénieur / Ingénieure en innovations technologiques
Ingénieur / Ingénieure en nanotechnologie en industrie
Ingénieur / Ingénieure en recherche analytique en industrie
Ingénieur / Ingénieure en systèmes et simulations en industrie
Ingénieur / Ingénieure en veille technologique en industrie
Ingénieur / Ingénieure ERD en éco-conception procédés
Ingénieur / Ingénieure ERD en éco-conception produits
Responsable de projet recherche et développement
Responsable de bureau d'études en industrie
Responsable recherche-développement en industrie
Physicien médical / Physicienne médicale ERD en industrie