Peter, 38 ans, Ingénieur en Systèmes d'Observation de l'Espace :
"J’ai travaillé sur des projets comme la mise en place de télescopes spatiaux. La précision des instruments est essentielle pour garantir que nous capturons les données nécessaires à l’analyse scientifique. C’est un travail exigeant mais fascinant."
Exploration spatiale, Ingénierie de l’espace, Modélisation et simulation, Observation scientifique, Rigueur scientifique et analyse, Systèmes embarqués, Technologies avancées Esprit critique et analytique, Gestion de projet, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L'ingénieur·e en systèmes d'observation de l'espace est chargé·e de concevoir, développer et optimiser les systèmes utilisés pour observer l'univers. Il ou elle travaille sur des technologies avancées telles que les télescopes spatiaux, les satellites d'observation, et les sondes scientifiques, qui permettent de recueillir des données sur les astres, les phénomènes atmosphériques, ou encore les environnements planétaires. Ce métier combine ingénierie de précision, connaissance des environnements spatiaux et innovation pour améliorer la qualité et l'efficacité des systèmes d'observation.
Les ingénieur·e·s en systèmes d'observation de l'espace jouent un rôle central dans les missions scientifiques, qu'il s'agisse de cartographier des galaxies, d'étudier le climat terrestre, ou de surveiller des exoplanètes. Leur travail est essentiel pour comprendre notre univers et pour soutenir les efforts de recherche des astrophysiciens et des agences spatiales.
Les défis de ce métier incluent la gestion des contraintes extrêmes de l'espace, la précision des instruments optiques et électroniques, et l'intégration de nouvelles technologies pour améliorer la résolution et la portée des observations spatiales.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en systèmes d'observation de l'espace incluent :
Conception de systèmes d'observation spatiale : Développer des instruments (télescopes, capteurs, spectromètres) pour recueillir des données sur l'univers et les objets célestes. Optimisation des technologies de captation : Améliorer la précision et la sensibilité des systèmes d'observation en tenant compte des contraintes de l'espace (radiations, température, vide). Analyse des données : Travailler avec des astrophysiciens pour analyser les données collectées et en tirer des conclusions scientifiques. Tests et validation des systèmes : Soumettre les équipements à des tests rigoureux avant leur lancement, en simulant les conditions extrêmes de l'espace. Collaboration internationale : Travailler avec des agences spatiales, des universités et des centres de recherche du monde entier pour partager les données et les résultats des missions d'observation.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en systèmes d'observation de l'espace travaille principalement dans des laboratoires de recherche, des agences spatiales, ou des entreprises spécialisées dans les technologies spatiales.
Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA, NASA), entreprises de technologies spatiales (Thales Alenia Space, Airbus Defence and Space), instituts de recherche scientifique. Lieu de travail : Laboratoires de recherche, centres de mission spatiale, bureaux d’études. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes intenses lors des phases de test ou des lancements de missions.
Tania, 34 ans, Responsable en Systèmes d'Observation :
"Mon rôle consiste à coordonner le développement des capteurs et des systèmes optiques utilisés pour observer des exoplanètes et d'autres objets célestes. C'est un métier qui demande beaucoup de rigueur, mais la satisfaction de voir nos travaux aboutir à des découvertes est inestimable."
Formation Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace
Pour devenir ingénieur·e en systèmes d'observation de l'espace, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en optique et systèmes spatiaux
Formation spécialisée dans l’ingénierie des systèmes d’observation, avec un accent sur l’optique et la télédétection. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, Institut d'Optique Graduate School, Polytechnique Formation en alternance : Possible
Master en instrumentation et systèmes spatiaux Spécialisation dans la conception et la gestion des systèmes d'observation utilisés dans les missions scientifiques. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université Paris-Saclay, Université de Toulouse, INSA Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Optique et instrumentation scientifique : Maîtrise des systèmes optiques et des instruments scientifiques utilisés dans l'observation spatiale. Traitement des données : Capacité à analyser et traiter les grandes quantités de données générées par les systèmes d'observation. Systèmes embarqués : Connaissance des technologies embarquées dans les satellites et les sondes d'observation. Connaissance des environnements spatiaux : Compréhension des conditions spécifiques liées à l'espace (vide, radiations, températures extrêmes). Compétences en gestion de projet : Capacité à gérer des projets multidisciplinaires en collaboration avec des scientifiques et des ingénieurs.
Un·e ingénieur·e en systèmes d'observation de l'espace peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet en systèmes d'observation spatiale : Responsable de la gestion des projets d'instrumentation pour les missions d'observation. Directeur·trice technique : Supervise les équipes d'ingénierie dans le développement des instruments d'observation spatiale. Consultant·e en systèmes d'observation de l'espace : Apporte une expertise sur la conception et l'optimisation des systèmes d'observation pour des agences ou des entreprises du secteur spatial. Responsable R&D en technologies d'observation spatiale : Dirige des projets de recherche pour innover dans les systèmes et les instruments d'observation.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en systèmes d'observation de l'espace dépend de l'expérience et du secteur d'activité.
Débutant : 45 000 € à 55 000 € brut par an Confirmé : 55 000 € à 70 000 € brut par an Expérimenté : 70 000 € à 90 000 € brut par an
Ingénieur / Ingénieure en aérospatiale en industrie
Ingénieur / Ingénieure en systèmes et simulations en industrie
Ingénieur / Ingénieure en innovations technologiques
Ingénieur / Ingénieure de recherche produits en industrie
Chargé / Chargée d'études projets industriels
Ingénieur / Ingénieure en veille technologique en industrie
Ingénieur / Ingénieure des mesures et tests en industrie
Expert / Experte technologie en industrie
Architecte spatial / spatiale en études, recherche et développement
Chef de projet recherche et développement en industrie
Responsable de projet recherche et développement
Ingénieur / Ingénieure d'études-recherche-développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure en recherche analytique en industrie
Directeur / Directrice de recherche-développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure en systèmes électriques en industrie
Ingénieur / Ingénieure en structures aéronautiques en industrie
Ingénieur / Ingénieure en propriété industrielle
Directeur / Directrice technique en études-recherche-développement en industrie
Ingénieur / Ingénieure de bureau d'études en industrie
Responsable recherche-développement en industrie
Ingénieur.e Aérospatial
Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux
Ingénieur.e en Avionique Spatiale
Ingénieur.e en Systèmes de Lancement
Ingénieur.e Spatial
Ingénieur.e en instrumentation spatiale
Ingénieur.e en propulsion spatiale
Ingénieur.e en structures spatiales
Ingénieur.e en avionique spatiale
Ingénieur.e en systèmes spatiaux
Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux
Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux
Ingénieur.e en conception de missions spatiales
Ingénieur.e en instrumentation scientifique
Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace
Ingénieur.e en analyse de données spatiales
Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées