Mathieu, 34 ans, Ingénieur en Sécurité Aérienne :
"Mon travail consiste à identifier et évaluer les risques pour les vols commerciaux. Chaque journée est un nouveau défi, et c’est motivant de savoir que les mesures que nous mettons en place contribuent à la sécurité des passagers dans le monde entier."
Gestion de la qualité, Gestion des infrastructures, Hygiène et sécurité, Ingénierie et innovation, Technologies avancées Coordination interdisciplinaire, Esprit d'innovation, Gestion de projet, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L’ingénieur·e en sécurité aérienne est chargé·e d'assurer que les systèmes, procédures et infrastructures liés aux vols et aux opérations aériennes respectent les normes de sécurité les plus strictes. Il ou elle est au cœur de la prévention des accidents aériens, de la gestion des risques et de la conformité réglementaire en matière de sécurité aérienne. Le métier implique d'analyser les incidents potentiels, d'identifier les failles dans les systèmes de vol, et de mettre en œuvre des solutions pour les éliminer ou les réduire.
Le domaine de la sécurité aérienne est en constante évolution, avec des défis grandissants liés à la modernisation des avions, à la gestion du trafic aérien et à l’augmentation du nombre de vols commerciaux et privés. En tant qu’ingénieur·e en sécurité aérienne, vous travaillez dans un environnement hautement réglementé, collaborant avec des agences internationales, des compagnies aériennes, et des constructeurs aéronautiques pour assurer la sécurité des passagers et des membres d’équipage.
Ce métier est essentiel pour garantir la sécurité des vols à travers le monde et joue un rôle central dans la prévention des catastrophes aériennes, tout en intégrant les dernières technologies et innovations pour améliorer les protocoles de sécurité.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en sécurité aérienne incluent :
Analyse des risques et des incidents : Étudier les incidents de vol et les rapports d’accidents pour identifier les causes potentielles et proposer des mesures correctives. Développement de procédures de sécurité : Mettre en place et optimiser les protocoles de sécurité en vol et au sol, en collaboration avec les compagnies aériennes et les agences de régulation. Certification des systèmes aéronautiques : Vérifier que les systèmes, les équipements et les appareils respectent les normes internationales de sécurité avant leur mise en service. Gestion des audits de sécurité : Superviser des audits internes et externes pour évaluer la conformité des processus de sécurité aérienne. Formation des équipes : Former le personnel de bord et au sol aux dernières normes et procédures de sécurité. Veille réglementaire : Suivre les évolutions des réglementations nationales et internationales en matière de sécurité aérienne.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en sécurité aérienne évolue dans un environnement très réglementé, collaborant avec des compagnies aériennes, des agences gouvernementales et des constructeurs aéronautiques.
Types d'entreprises : Compagnies aériennes, agences de régulation aérienne, constructeurs aéronautiques (Airbus, Boeing), agences spatiales (CNES, ESA). Lieu de travail : Bureaux, centres de contrôle aérien, aéroports, sites de production aéronautique. Horaires de travail : Horaires réguliers, mais avec des périodes plus intensives en fonction des audits ou des incidents à gérer.
Alice, 38 ans, Chef de Projet Sécurité Aérienne :
"Je travaille en étroite collaboration avec les régulateurs internationaux pour garantir que nos avions répondent aux normes de sécurité les plus élevées. C’est un rôle de grande responsabilité, où chaque décision compte pour prévenir les incidents."
Formation Ingénieur.e en Sécurité Aérienne
Pour devenir ingénieur·e en sécurité aérienne, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d'ingénieur en aéronautique et sécurité aérienne
Formation spécialisée dans les systèmes aéronautiques, la gestion des risques et la réglementation en matière de sécurité. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ENAC, ISAE-SUPAERO, Polytechnique, CentraleSupélec Formation en alternance : Possible
Master en sécurité aérienne et gestion des risques Spécialisation dans la sécurité des systèmes aéronautiques et la gestion des crises. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université Paris-Saclay, Université de Toulouse, CentraleSupélec Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Expertise en gestion des risques : Connaissance approfondie des systèmes d'analyse des risques dans le secteur aéronautique. Maîtrise des réglementations internationales : Compréhension des réglementations aériennes internationales (comme celles de l'Agence européenne de la sécurité aérienne – EASA, et de l’OACI). Compétences en audit et certification : Aptitude à évaluer la conformité des systèmes aéronautiques aux normes de sécurité. Capacité à résoudre des problèmes complexes : Diagnostiquer les problèmes de sécurité et proposer des solutions innovantes. Compétences en gestion de crise : Savoir réagir rapidement et efficacement face à des incidents ou des situations d’urgence aérienne.
Un·e ingénieur·e en sécurité aérienne peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet en sécurité aérienne : Responsable de la mise en place et de la gestion des protocoles de sécurité dans une entreprise aéronautique. Directeur·trice de la sécurité : Supervise toutes les opérations liées à la sécurité au sein d’une compagnie aérienne ou d'une agence aéronautique. Consultant·e en sécurité aérienne : Apporte une expertise sur les questions de sécurité à différentes entreprises du secteur aérien. Expert·e en certification aéronautique : Spécialiste de la validation des systèmes aéronautiques avant leur mise en service.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en sécurité aérienne varie en fonction de l’expérience et du secteur d’activité.
Débutant : 40 000 € à 50 000 € brut par an Confirmé : 50 000 € à 70 000 € brut par an Expérimenté : 70 000 € à 90 000 € brut par an
Ingénieur / Ingénieure en maîtrise des risques industriels
Ingénieur / Ingénieure sécurité en industrie
Ingénieur / Ingénieure sûreté en industrie nucléaire
Ingénieur / Ingénieure en prévention des risques industriels
Ingénieur / Ingénieure sécurité des procédés industriels
Expert / Experte des risques technologiques
Commissaire-inspecteur / Commissaire-inspectrice des installations classées
Responsable du service hygiène-sécurité
Ingénieur / Ingénieure en gestion des risques industriels
Ingénieur / Ingénieure en environnement-hygiène-sécurité en industrie
Responsable sécurité de fonctionnement en industrie
Officier / Officière sécurité en risques technologiques
Responsable du service sécurité en industrie
Chargé / Chargée de l'hygiène et de la sécurité du travail en industrie
Directeur / Directrice en maîtrise des risques industriels
Ingénieur / Ingénieure en sécurité environnement en industrie
Responsable du service sûreté en industrie nucléaire
Responsable environnement-hygiène-sécurité en industrie
Cyndinicien / Cyndinicienne
Ingénieur / Ingénieure Hygiène, Sécurité et Environnement en industrie -HSE-
Ingénieur.e en Conception Aéronautique
Ingénieur.e Système Avion
Ingénieur.e Avionique
Ingénieur.e en Propulsion
Ingénieur.e en Mécanique Aéronautique
Ingénieur.e en Simulation de Vol
Ingénieur.e électronicien.ne des systèmes de la sécurité aérienne