Émilie, 30 ans, Ingénieure en Mécanique Aéronautique :
"Je travaille principalement sur la conception des systèmes mécaniques d’atterrissage pour des avions commerciaux. C’est passionnant de voir comment chaque détail compte pour garantir la sécurité de l’appareil et des passagers."
Conception et innovation , Ingénierie et innovation, Mécanique et propulsion, Modélisation et simulation, Technologies avancées Esprit critique et analytique, Gestion de projet, Ingénierie, Précision et minutie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L’ingénieur·e en mécanique aéronautique est responsable de la conception, du développement, de l’analyse et de l'amélioration des systèmes mécaniques utilisés dans les aéronefs, tels que les trains d’atterrissage, les ailes, les gouvernes de vol, et les systèmes hydrauliques. Ce métier exige une compréhension approfondie des principes de la mécanique des structures, des matériaux, et de l’aérodynamique.
Dans le contexte actuel de l’aéronautique, l’optimisation des performances et la réduction du poids des systèmes mécaniques tout en garantissant une sécurité maximale sont des enjeux majeurs. Avec l’évolution vers des avions plus écologiques et les innovations en matière de matériaux composites, l'ingénieur·e en mécanique joue un rôle clé dans la transition de l'industrie vers une aviation plus durable.
Ce domaine offre des opportunités de carrière variées, tant dans l’aviation civile que militaire, avec des perspectives de développement autour de technologies comme l’électrification des systèmes mécaniques et l'intégration de matériaux intelligents.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en mécanique aéronautique incluent :
Conception des systèmes mécaniques des aéronefs : Travailler sur la conception et l'optimisation des systèmes critiques comme le train d’atterrissage, les gouvernes de vol et les mécanismes d'ouverture des portes. Modélisation et simulation : Utiliser des logiciels de simulation pour tester la résistance des structures, les propriétés mécaniques des matériaux, et leur comportement en vol. Sélection des matériaux : Choisir les matériaux les plus adaptés pour maximiser la performance, tout en respectant les contraintes de poids et de sécurité. Tests et certification : Participer aux tests en laboratoire et en conditions réelles pour valider les performances mécaniques des systèmes conçus. Maintenance et amélioration continue : Optimiser les systèmes mécaniques existants pour améliorer leur durée de vie et leur efficacité.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en mécanique aéronautique évolue dans des environnements techniques tels que des bureaux d’études, des laboratoires de tests et de recherche, ainsi que des centres de production.
Types d'entreprises : Constructeurs aéronautiques (Airbus, Dassault Aviation), équipementiers, entreprises de défense. Lieu de travail : Bureaux d'études, laboratoires, sites de production. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes plus intenses lors des phases de tests et de certification.
Patrick, 42 ans, Chef de Projet en Mécanique Aéronautique :
"Je supervise une équipe d’ingénieurs qui développe de nouveaux matériaux pour les structures d’ailes. L’innovation dans ce domaine est constante et nous sommes toujours à la recherche de solutions plus légères et plus résistantes."
Formation Ingénieur.e en Mécanique Aéronautique
Pour devenir ingénieur·e en mécanique aéronautique, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d'ingénieur en mécanique aéronautique
Formation complète en mécanique des structures, conception de systèmes mécaniques, et analyse des performances aéronautiques. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, Arts et Métiers ParisTech, Polytechnique, ENAC Formation en alternance : Possible
Master en mécanique des structures aéronautiques Spécialisation dans la conception et l’analyse des systèmes mécaniques pour l’aéronautique. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université de Toulouse, Université Paris-Saclay, CentraleSupélec Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Expertise en mécanique des structures : Maîtrise des principes de la mécanique et de la résistance des matériaux appliqués à l’aéronautique. Compétences en modélisation et simulation : Utilisation de logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur) pour simuler et tester les performances des systèmes mécaniques. Connaissance des matériaux avancés : Savoir utiliser et optimiser des matériaux comme les composites, les alliages légers, et les polymères. Gestion de projet : Capacité à coordonner des équipes et des projets complexes en respectant les délais et les normes de sécurité. Capacité à résoudre des problèmes techniques : Diagnostiquer et résoudre des problèmes mécaniques complexes, souvent en conditions d’urgence.
Un·e ingénieur·e en mécanique aéronautique peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet mécanique aéronautique : Responsable de la conception et de la gestion des systèmes mécaniques pour de nouveaux modèles d'aéronefs. Directeur·trice technique : Supervise l’ensemble des opérations techniques liées aux systèmes mécaniques dans une entreprise aéronautique. Consultant·e en mécanique aéronautique : Apporte une expertise technique à des projets spécifiques en matière de conception et d'optimisation des systèmes mécaniques. Expert·e en matériaux aéronautiques : Spécialiste des matériaux utilisés dans les structures mécaniques pour optimiser leur performance.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en mécanique aéronautique varie en fonction de l’expérience et du secteur d’activité.
Débutant : 40 000 € à 50 000 € brut par an Confirmé : 50 000 € à 65 000 € brut par an Expérimenté : 65 000 € à 85 000 € brut par an
Ingénieur / Ingénieure en aérospatiale en industrie
Ingénieur / Ingénieure en structures aéronautiques en industrie