Nicolas, 32 ans, Ingénieur en Instrumentation Spatiale :
"Mon rôle est de développer des instruments capables de fonctionner dans l’espace, pour collecter des données qui aideront à mieux comprendre notre univers. C’est un métier exigeant mais passionnant, où chaque mission est un défi technologique."
Exploration spatiale, Ingénierie de l’espace, Mathématiques et physique, Observation scientifique, Rigueur scientifique et analyse, Technologies avancées Coordination interdisciplinaire, Esprit critique et analytique, Esprit d'innovation, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)
L’ingénieur·e en instrumentation spatiale est responsable de la conception, du développement et de la maintenance des instruments scientifiques embarqués dans les satellites, les sondes et autres véhicules spatiaux. Ces instruments permettent de collecter des données essentielles pour l'observation de la Terre, l'exploration spatiale et la recherche scientifique.
En tant qu'ingénieur·e en instrumentation spatiale, vous travaillez sur des capteurs, des spectromètres, des caméras à haute résolution, et d'autres équipements sophistiqués qui doivent fonctionner dans des conditions extrêmes, avec des températures variables et une exposition au vide spatial. Ce métier exige une expertise en physique, en électronique, et en optique, ainsi qu’une capacité à innover pour concevoir des instruments précis et durables.
Les défis pour l’ingénieur·e en instrumentation spatiale incluent la miniaturisation des équipements, la gestion de l'énergie, et l’optimisation des performances des instruments en fonction de leurs objectifs scientifiques. Avec l’essor des missions d’exploration interplanétaire et des projets comme la surveillance climatique par satellite, ce métier est en pleine expansion et joue un rôle clé dans le progrès des connaissances scientifiques sur l’univers.
Missions principales
Les missions d’un·e ingénieur·e en instrumentation spatiale incluent :
Conception et développement des instruments : Concevoir des équipements scientifiques comme des capteurs, caméras et spectromètres qui collectent des données en environnement spatial. Tests et calibrage : Tester les instruments dans des conditions simulant l'espace (vide, températures extrêmes) et les calibrer pour garantir des mesures fiables et précises. Maintenance et suivi des instruments en vol : S’assurer du bon fonctionnement des instruments une fois lancés, en analysant les données de télémétrie et en effectuant des ajustements si nécessaire. Collaboration avec des équipes scientifiques : Travailler en étroite collaboration avec des astrophysiciens, des climatologues, et d’autres experts pour répondre aux besoins spécifiques des missions scientifiques. Recherche et développement : Innover dans la création de nouveaux instruments pour des missions futures, en explorant des technologies avancées comme les lasers, les spectromètres à haute résolution, et les capteurs de nouvelle génération.
Environnement de travail
L’ingénieur·e en instrumentation spatiale travaille dans des laboratoires spécialisés et des centres de recherche en lien avec les agences spatiales ou les entreprises du secteur.
Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA, NASA), entreprises aérospatiales (Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space), centres de recherche en instrumentation spatiale. Lieu de travail : Laboratoires, bureaux d’études, centres de test, salles blanches pour l’assemblage des instruments. Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes plus intenses lors des phases de test ou de lancement de missions.
Alix, 38 ans, Chef de Projet en Instrumentation Scientifique :
"Je travaille sur des instruments embarqués pour des missions d’observation de la Terre. Chaque projet permet d’allier technologie de pointe et découverte scientifique, ce qui rend mon travail incroyablement gratifiant."
Formation Ingénieur.e en instrumentation spatiale
Pour devenir ingénieur·e en instrumentation spatiale, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :
Niveau Bac +5 :
Diplôme d’ingénieur en aéronautique et spatial
Formation spécialisée dans les systèmes de mesure et les instruments scientifiques embarqués. Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique) Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, CentraleSupélec, Polytechnique, Université Paris-Saclay Formation en alternance : Possible
Master en instrumentation et systèmes spatiaux Spécialisation dans la conception et le développement des instruments utilisés pour les missions spatiales. Niveau requis : Licence (Bac +3) Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université de Toulouse, ENAC, Université de Montpellier Formation en alternance : Oui
Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :
Physique et optique : Connaissance approfondie des principes physiques appliqués à la collecte et au traitement de données scientifiques dans l'espace. Technologies électroniques et capteurs : Maîtrise des systèmes électroniques utilisés pour développer des instruments de mesure embarqués. Compétences en logiciels de simulation : Utilisation de logiciels pour simuler et tester les instruments avant leur intégration sur les véhicules spatiaux. Compétences en gestion d’énergie : Optimisation de l'utilisation de l'énergie pour les instruments embarqués, qui doivent fonctionner avec des ressources limitées en milieu spatial. Travail en équipe interdisciplinaire : Collaborer avec des scientifiques et d’autres ingénieurs pour développer des solutions adaptées aux objectifs des missions.
Un·e ingénieur·e en instrumentation spatiale peut évoluer vers des postes tels que :
Chef de projet en instrumentation spatiale : Responsable du développement des instruments scientifiques pour des missions spécifiques. Directeur·trice technique : Supervise les équipes techniques impliquées dans la conception et le développement des instruments spatiaux. Consultant·e en instrumentation spatiale : Apporte une expertise sur des projets complexes de développement d’instruments pour des agences ou entreprises. Responsable R&D en instrumentation scientifique : Dirige les projets de recherche pour créer de nouveaux instruments destinés à l'exploration spatiale.
La rémunération d’un·e ingénieur·e en instrumentation spatiale dépend de l'expérience et du secteur d'activité.
Débutant : 40 000 € à 50 000 € brut par an Confirmé : 50 000 € à 70 000 € brut par an Expérimenté : 70 000 € à 90 000 € brut par an
Architecte spatial en études, recherche et développement
Chef de projet recherche et développement en industrie
Chef de programme d'essais en études et développement en industrie
Chef de projet études industrielles
Chef de projet recherche et développement éco-conception en industrie
Directeur de bureau d'études en industrie
Directeur de recherche-développement en industrie
Directeur technique en études-recherche-développement en industrie
Ergonome en industrie
Expert en technologie en industrie
Ingénieur d'essais en études, recherche et développement
Ingénieur d'études-recherche-développement en industrie
Ingénieur de bureau d'études en industrie
Ingénieur de conception et développement en industrie
Ingénieur de recherche procédés en industrie
Ingénieur en innovations technologiques
Ingénieur en micro-électronique en industrie
Ingénieur en systèmes électriques en industrie
Ingénieur en veille technologique en industrie
Ingénieur en recherche analytique en industrie
Ingénieur.e Aérospatial
Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux
Ingénieur.e en Avionique Spatiale
Ingénieur.e en Systèmes de Lancement
Ingénieur.e Spatial
Ingénieur.e en propulsion spatiale
Ingénieur.e en structures spatiales
Ingénieur.e en avionique spatiale
Ingénieur.e en systèmes spatiaux
Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux
Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux
Ingénieur.e en conception de missions spatiales
Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace
Ingénieur.e en instrumentation scientifique
Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace
Ingénieur.e en analyse de données spatiales
Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées