Ingénieur.e en propulsion spatiale

Daniel, 34 ans, Ingénieur en Propulsion Spatiale : "Mon rôle consiste à concevoir des moteurs capables de faire décoller des fusées et de les envoyer dans l’espace. C’est un défi technique incroyable, et c’est gratifiant de savoir que mes travaux contribuent à des missions aussi ambitieuses."
Exploration spatiale, Ingénierie de l’espace, Innovation, Mécanique et propulsion, Modélisation et simulation, Rigueur scientifique et analyse, Technologies avancées
Coordination interdisciplinaire, Esprit critique et analytique, Esprit d'innovation, Ingénierie, Résolution de problèmes, Rigueur scientifique et analyse
Classes préparatoires scientifiques (BAC+2)


L'ingénieur·e en propulsion spatiale conçoit, développe et optimise les systèmes de propulsion utilisés pour lancer et déplacer les véhicules spatiaux, tels que les fusées, les satellites et les sondes interplanétaires. Ces systèmes de propulsion sont essentiels pour surmonter la gravité terrestre et assurer la navigation dans l'espace. Les moteurs à propergol liquide, les moteurs à propergol solide, les propulseurs ioniques et les technologies de propulsion avancées comme la propulsion nucléaire ou électrique font partie des solutions que l'ingénieur·e en propulsion spatiale est amené·e à développer.

Ce métier requiert une connaissance pointue en thermodynamique, mécanique des fluides, chimie des combustibles, et en électronique pour intégrer les systèmes de contrôle de la propulsion. Les défis actuels incluent l'optimisation de l'efficacité énergétique, la réduction des coûts de lancement, et la création de moteurs capables de fonctionner dans des environnements extrêmes comme l'espace interplanétaire ou les orbites géostationnaires.

L'ingénieur·e en propulsion spatiale est au cœur de l'innovation technologique dans un secteur en pleine expansion, notamment avec des projets tels que les voyages vers Mars, les vols commerciaux dans l'espace, et les missions d'exploration robotique.

Missions principales

Les missions d’un·e ingénieur·e en propulsion spatiale incluent :

Conception de moteurs spatiaux : Développer des systèmes de propulsion performants, fiables et adaptés aux besoins des missions spatiales (lancement, correction de trajectoire, insertion en orbite).
Tests et validation des moteurs : Simuler et tester les performances des moteurs dans des conditions extrêmes (vide spatial, températures extrêmes) pour garantir leur efficacité et leur fiabilité.
Recherche et développement : Travailler sur des technologies de propulsion avancées comme les propulseurs ioniques, la propulsion électrique ou nucléaire, pour répondre aux besoins des missions spatiales de longue durée.
Optimisation des performances : Améliorer l'efficacité énergétique des moteurs et réduire les émissions de gaz nocifs pour minimiser l'impact environnemental des lancements spatiaux.
Collaboration avec les équipes de mission : Travailler avec les ingénieurs systèmes, les experts en avionique et les scientifiques pour intégrer les systèmes de propulsion aux autres éléments des missions spatiales.

Environnement de travail

L’ingénieur·e en propulsion spatiale travaille dans des laboratoires de recherche, des bureaux d'études et des sites de test de moteurs, souvent en lien avec des agences spatiales et des entreprises aérospatiales.

Types d'entreprises : Agences spatiales (CNES, ESA, NASA), entreprises aérospatiales (ArianeGroup, Airbus Defence and Space, Safran), centres de recherche en propulsion.
Lieu de travail : Laboratoires de recherche, sites de tests de moteurs, bureaux d’études.
Horaires de travail : Horaires réguliers, avec des périodes plus intenses lors des phases de test ou des lancements de missions.
Sandrine, 39 ans, Chef de Projet en Systèmes de Propulsion : "Je dirige des équipes pour développer de nouveaux systèmes de propulsion spatiale, en travaillant sur des technologies innovantes comme les propulseurs ioniques. C’est passionnant de repousser les limites de ce que nous pouvons accomplir dans l’espace."

Formation Ingénieur.e en propulsion spatiale

Pour devenir ingénieur·e en propulsion spatiale, plusieurs parcours de formation sont possibles en France :

Niveau Bac +5 :

Diplôme d’ingénieur en aéronautique et spatial
Formation spécialisée dans les systèmes de propulsion et les technologies de lancement spatial.
Niveau requis : Bac +2 (Prépa scientifique)
Niveau obtenu : Bac +5 (Diplôme d’ingénieur)
Types d’établissements : ISAE-SUPAERO, CentraleSupélec, Polytechnique, ENSTA Paris
Formation en alternance : Possible

Master en systèmes de propulsion spatiale
Spécialisation dans la conception et l’optimisation des moteurs spatiaux, avec un focus sur les propulseurs avancés.
Niveau requis : Licence (Bac +3)
Niveau obtenu : Bac +5 (Master)
Types d’établissements : Université de Toulouse, Université Paris-Saclay, Université de Lorraine
Formation en alternance : Oui


Les compétences nécessaires pour ce métier incluent :

Thermodynamique et mécanique des fluides : Maîtrise des principes fondamentaux utilisés pour concevoir et optimiser les systèmes de propulsion.
Chimie des carburants et propergols : Connaissance approfondie des combustibles utilisés dans les moteurs spatiaux, qu'ils soient liquides, solides ou ioniques.
Compétences en modélisation numérique : Utilisation de logiciels de simulation pour tester et évaluer les performances des moteurs dans différentes conditions.
Compétences en ingénierie des matériaux : Connaissance des matériaux capables de résister aux conditions extrêmes rencontrées lors des lancements et des vols spatiaux.
Travail interdisciplinaire : Capacité à collaborer avec des ingénieurs d'autres spécialités pour garantir l'intégration des systèmes de propulsion dans les engins spatiaux.


Un·e ingénieur·e en propulsion spatiale peut évoluer vers des postes tels que :

Chef de projet en propulsion spatiale : Responsable du développement et de la mise en œuvre de nouveaux moteurs pour les missions spatiales.
Directeur·trice technique : Supervise les équipes techniques et les aspects stratégiques des projets de propulsion.
Consultant·e en propulsion spatiale : Apporte une expertise sur des projets spécifiques de conception et de développement de moteurs pour des agences ou entreprises.
Responsable R&D en propulsion avancée : Dirige les projets de recherche et développement pour créer des systèmes de propulsion innovants pour l'exploration spatiale.


La rémunération d’un·e ingénieur·e en propulsion spatiale dépend de l'expérience et du secteur d'activité.

Débutant : 45 000 € à 55 000 € brut par an
Confirmé : 55 000 € à 70 000 € brut par an
Expérimenté : 70 000 € à 90 000 € brut par an


Aérodynamicien en études, recherche et développement

Architecte spatial en études, recherche et développement

Chef de projet recherche et développement en industrie

Chef de programme d'essais en études et développement en industrie

Chef de projet études industrielles

Directeur de recherche-développement en industrie

Directeur technique en études-recherche-développement en industrie

Ergonome en industrie

Expert en technologie en industrie

Ingénieur d'essais en études, recherche et développement

Ingénieur d'études-recherche-développement en industrie

Ingénieur de bureau d'études en industrie

Ingénieur de conception et développement en industrie

Ingénieur de recherche procédés en industrie

Ingénieur en innovations technologiques

Ingénieur en micro-électronique en industrie

Ingénieur en systèmes électriques en industrie

Ingénieur en thermodynamique en industrie

Ingénieur en recherche analytique en industrie

Ingénieur en structures aéronautiques en industrie

Ingénieur.e Aérospatial

Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux

Ingénieur.e en Avionique Spatiale

Ingénieur.e en Systèmes de Lancement

Ingénieur.e Spatial

Ingénieur.e en instrumentation spatiale

Ingénieur.e en structures spatiales

Ingénieur.e en avionique spatiale

Ingénieur.e en systèmes spatiaux

Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux

Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux

Ingénieur.e en conception de missions spatiales

Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace

Ingénieur.e en instrumentation scientifique

Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace

Ingénieur.e en analyse de données spatiales

Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées


Fiche métier : Ingénieur.e Aérospatial
Fiche métier : Ingénieur.e en Conception Aéronautique
Fiche métier : Ingénieur.e Système Avion
Fiche métier : Ingénieur.e Avionique
Fiche métier : Ingénieur.e en Propulsion
Fiche métier : Ingénieur.e en Mécanique Aéronautique
Fiche métier : Ingénieur.e en Simulation de Vol
Fiche métier : Ingénieur.e en Sécurité Aérienne
Fiche métier : Ingénieur.e en Maintenance Aéronautique
Fiche métier : Ingénieur.e en Contrôle Aérien
Fiche métier : Ingénieur.e en Systèmes de Navigation et de Contrôle du Trafic Aérien
Fiche métier : Ingénieur.e en Conception de Véhicules Spatiaux
Fiche métier : Ingénieur.e en Avionique Spatiale
Fiche métier : Ingénieur.e en Systèmes de Lancement
Fiche métier : Ingénieur.e Spatial
Fiche métier : Ingénieur.e en Gestion du Trafic Aérien
Fiche métier : Ingénieur.e électronicien.ne des systèmes de la sécurité aérienne
Fiche métier : Ingénieur.e en instrumentation spatiale
Fiche métier : Ingénieur.e en structures spatiales
Fiche métier : Ingénieur.e en systèmes spatiaux
Fiche métier : Ingénieur.e en sciences des matériaux spatiaux
Fiche métier : Ingénieur.e en gestion des débris spatiaux
Fiche métier : Ingénieur.e en conception de missions spatiales
Fiche métier : Ingénieur.e en systèmes d'observation de l'espace
Fiche métier : Ingénieur.e en instrumentation scientifique
Fiche métier : Ingénieur.e en planétologie
Fiche métier : Ingénieur.e en exploration humaine de l'espace
Fiche métier : Ingénieur.e en analyse de données spatiales
Fiche métier : Ingénieur.e en développement de technologies spatiales avancées